Graignes – Graignes-Mesnil-Angot

(50 Manche) Monuments et vestiges

Stèle 507th Parachute Infantry Regiment Stèle à la mémoire des soldats du 507th Parachute Infantry Regiment, de la 82nd US Airborne Division, qui combattirent à Graignes en juin 1944. Dans la nuit du 5 au 6 juin, la Flak et les nuages bouleversèrent les plans de sauts du 507th Parachute Infantry Regiment. La Company Headquarter du 3rd Battalion atterrit à près de vingt-cinq kilomètres de sa Dropping Zone T. Environ cent soixante hommes se rassemblèrent au matin autour du village de Graignes, au milieu des marais de la Taute. Le Major Charles Johnston décida d’attendre la jonction avec les troupes de débarquement. Sans hésiter, les habitants de Graignes apportèrent leur aide, ils récupérèrent les containers tombés dans les marais, préparèrent des repas et fournirent des renseignements utiles. L’endroit resta à l’écart des combats jusqu’au samedi 10 juin, lorsqu’un accrochage eut lieu avec des éléments du SS-Panzergrenadier-Regiment 38, qui se dirigeait vers Carentan. Le dimanche 11 juin, les Allemands lancèrent un premier assaut qui fut contenu ; depuis le clocher de l’église, les Américains dirigeaient les tirs de leurs mortiers. En début d’après-midi, les SS relancèrent l’attaque avec l’appui de l’artillerie. La situation devint critique, les civils furent évacués, le clocher reçut un coup direct, le Major Johnston fut blessé. Les défenseurs manquèrent de munitions et furent débordés ; à la tombée de la nuit, les parachutistes se replièrent par les marais. Le village était en ruines, les Allemands exécutèrent une vingtaine de prisonniers et quatre civils. Situation : sur la D89 à la sortie nord du bourg

Mémorial franco-américain de la Libération De l’église de Graignes, il ne subsiste que le clocher, qui fut transformé en mémorial en hommage aux civils normands et aux soldats américains, qui périrent pendant la bataille du 6 au 12 juin 1944. L’inauguration eut lieu le dimanche 12 juin 1949, en présence de M. David Bruce, ambassadeur des États-Unis en France. Sous le Mémorial, une grande plaque de marbre porte en lettres d’or les noms de soixante-trois victimes des combats, trente-deux civils et trente-et-un parachutistes américains. Dans le chœur, on remarque une sépulture où reposent, sous une dalle, les corps de l’abbé Le Blastier et du révérend père Louis de Gonzague, deux ecclésiastiques fusillés par les Allemands le 12 juin. Une cloche de la Liberté fut installée dans le mémorial, elle retentit chaque année, lors des commémorations du mois de juin. Situation : dans le cimetière communal

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