Sainte-Mère-Église

(50 Manche) Monuments et vestiges

Sainte-Mère-Église, monument lettrine2Monument 505th Parachute Infantry Regiment Monument commémorant la libération de Sainte-Mère-Église par le 505th Parachute Infantry Regiment. Le largage du 505th PIR sur la Drop Zone O fut l’un des plus précis de cette nuit du 5 au 6 juin 1944. La mission du 3rd Battalion était de prendre Sainte-Mère-Église, un lieu stratégique situé sur la Route nationale n°13 entre Montebourg et Carentan. Peu après avoir touché le sol vers 2 h, le Lieutenant Colonel Edward Krause forma deux compagnies et se mit en route vers l’objectif. À Sainte-Mère-Église ce fut la panique, le tocsin sonna l’alerte incendie, des avions survolaient le bourg à basse altitude, de grandes voiles descendaient lentement. Les Allemands abattirent plusieurs parachutistes, puis, après un bref combat, évacuèrent la localité vers 3 h. Avant l’aube, la colonne du Lieutenant Colonel Krause entra silencieusement dans la ville par le nord ; à 6 h, les Américains avaient verrouillé les accès et étaient maîtres des lieux. Sur la stèle, on peut observer le Distinguished Unit Insignia du 505th PIR, la panthère noire avec la devise Ready – prêt, l’insigne du panneau est une version postérieure à la Seconde Guerre mondiale. On peut également lire les noms des unités de soutien de la 82nd US Airborne Division, qui participèrent à l’opération. La stèle a été inaugurée le 6 juin 1994, lors du 50e anniversaire. Situation : à l’entrée sud de la ville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle General Matthew Ridgway & General James Gavin Stèle en hommage aux officiers commandants de la 82nd US Airborne Division : Matthew Ridgway et James Gavin. Le Brigadier General Matthew Bunker Ridgway prit le commandement de la 82nd Airborne Division en août 1942. L’unité fut engagée en Sicile en juillet 1943 au cours de l’opération Husky, où elle subit des pertes élevées, puis en septembre en Italie. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le parachutage de la 82nd Airborne Division en Normandie fut très dispersé, la majorité des sticks tomba en dehors des Drop Zones et une grande partie de l’armement lourd fut perdu. Avec les moyens dont il disposait, le Major General Ridgway atteignit ses principaux objectifs à J + 3 : la prise de Sainte-Mère-Église et des passages sur le Merderet, et la protection du flanc nord du VIIth US Corps. Pour ces combats, il fut décoré d’une Bronze Oak Leaf Cluster sur sa Distinguished Service Cross. Après avoir commandé le 505th PIR en Sicile et à Salerne, le Colonel James Maurice Gavin fut promu Brigadier General en octobre 1943, et Assistant Division Commander de la 82nd Airborne Division. Pendant les premiers jours du Débarquement, il fut constamment en première ligne à la tête de ses hommes, et verrouilla les passages stratégiques du Merderet à La Fière et Chef-du-Pont. Tout comme son supérieur, il reçut une Oak Leaf sur sa DSC. Situation : devant l’hôtel de ville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Monument Signal de la Libération Monument Signal commémorant la libération du canton de Sainte-Mère-Église par les parachutistes américains. Le Jour J, la 82nd US Airborne Division du Brigadier General Matthew Ridgway et la 101st US Airborne Division du General Maxwell Taylor sautèrent en Normandie, et libérèrent le canton de Sainte-Mère-Église. Dix monuments Signaux furent implantés, après la guerre, sur les côtes du Débarquement. Le modèle fut créé par l’architecte en chef des Monuments historiques, Yves-Marie Froidevaux. Ils ont la forme d’une cheminée de navire avec des inscriptions en façade. Ces monuments furent financés, en partie, par la vente des épaves des bâtiments alliés. Le premier fut inauguré le 6 juin 1949 à Bernières-sur-Mer. Deux panneaux en ciment honorent également les chefs des unités aéroportées, avec leurs insignes en couleur : l’aigle hurlant – Screaming Eagle – de la 101st AD et les deux AA – All American – de la 82nd AD. Situation : monument Signal sur la place de l’église, les deux panneaux en ciment sont situés à l’entrée nord de la ville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Borne Voie de la Liberté Borne 0 de la Voie de la Liberté commémorant la Libération de la France. La Voie de la Liberté est une route historique qui commémore la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a été initiée en 1946 par Guy de la Vasselais, chef de la Mission militaire française de liaison auprès de la 3rd US Army du General Georges Patton ; c’est un hommage aux soldats de la 3rd US Army qui libérèrent l’Europe. 1200 bornes kilométriques jalonnent la Voie de la Liberté ou Voie Patton, qui suit la route empruntée par les Forces alliées, elle se prolonge jusqu’à Luxembourg et Bastogne. Sur les bornes, on peut observer plusieurs éléments significatifs : quarante-huit étoiles pour illustrer les quarante-huit états des États-Unis en 1944, quatre rectangles de couleurs représentant les quatre portions de la Voie de la Liberté ; la flamme centrale symbolise le flambeau de la Statue de la Liberté ; la lettre A dans un cercle est le signe tactique de la 3rd US Army. À proximité, une petite stèle rappelle que Sainte-Mère-Église fut la première ville libérée sur le front ouest. Situation : devant l’hôtel de ville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Monuments cimetières américains Monuments commémoratifs des emplacements de cimetières provisoires américains. L’US Army était doté d’un service qui avait en charge l’enregistrement des morts et leurs sépultures : l’American Graves Registration Service, qui dépendait du Quartermaster Corps. Plusieurs cimetières provisoires furent établis à Sainte-Mère-Église en juin et juillet 1944, de nombreux civils et prisonniers de guerre furent requis pour creuser les tombes. Le cimetière n°1 était situé au centre du village, il fut ouvert à partir du 11 juin par les hommes du 603rd GRS ; il fut rapidement saturé, avec 3 000 tombes dont un tiers de soldats allemands. Le cimetière n°2 était situé sur la route de Chef-du-Pont, il fut ouvert le 25 juin, environ 4 800 soldats du VIIth US corps y reposèrent, aucun Allemand. Le cimetière n°3 fut appelé Blosville par les Américains, mais il était situé sur la commune de Carquebut ; ouvert à partir du 5 juillet, il reçut des corps jusqu’au 6 novembre 1947, 5 804 soldats américains y reposèrent temporairement. Un monument de granit, portant le nom des unités du VIIth US Corps, signale chacun des trois emplacements. Un monument commun a été inauguré le vendredi 7 juin 2019 ; en bronze, mesurant trois mètres de haut et en forme de spirale, il a été érigé à deux pas de l’ancien cimetière n°1. Il est l’œuvre du sculpteur manchois Yannec Tomada ; les quarante-huit marches représentent les quarante-huit états des États-Unis, la flamme au sommet symbolise la mémoire et la vie. Situation : les trois monuments sont situés : cimetière n°1, dans le centre ville près du terrain de sport, le monument récent est à cent mètres près du cimetière communal ; cimetière n°2, à la sortie de la ville au bord de la D67 vers Chef-du-Pont ; cimetière n°3, au sud de Sainte-Mère-Église sortie Blosville, au bord de la D70 en direction de Chef-du-Pont © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque Private Clifford Maughan Plaque dédiée au parachutiste américain Clifford A. Maugham, qui sauta sur Sainte-Mère-Église le Jour J. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, un stick du 505th Parachute Infantry Regiment tomba hors de sa Drop Zone, directement sur Sainte-Mère-Église. Les Allemands étaient alertés, l’incendie d’une maison sur la place illuminait le centre du village. Vers 1h45, les parachutistes avaient à peine touché le sol, que le 2nd Lieutenant Harold Cadish fut tué avec cinq des quinze hommes de son stick. Le Private First Class Clifford Maugham atterrit dans le jardin de la maison du docteur Monnier, le vétérinaire, quand un officier allemand qui logeait dans la maison surgit et fit prisonnier le parachutiste. La « petite histoire » dit que l’officier allemand se constitua ensuite prisonnier, face à l’inéluctabilité de la défaite. La plaque porte les noms de dix parachutistes de la F Company du 505th PIR, dont trois survécurent aux combats des premiers jours ; en tête on remarque, de part et d’autre des Jump Wings, les insignes de la 82nd US Airborne Division et du 505th PIR. Situation : sur un pilier de l’ancienne maison du docteur Monnier, place de l’église au n°4 rue Eisenhower © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque Colonel Robert Murphy Plaque dédiée au Sergeant Robert M. Murphy qui sauta en Normandie le 6 juin 1944. Le Serial 4 était composé de trois appareils Douglas C-47 Skytrain, qui transportaient chacun un stick de soldats du 505th Parachute Infantry Regiment. Leur rôle était crucial, en tant que Pathfinders, ils étaient chargés de baliser la Drop Zone O au nord-ouest de Sainte-Mère-Église. Les Pathfinders avaient subi un entrainement particulier, ils étaient équipés d’émetteurs-récepteurs, de balises et d’antennes, destinées à guider les appareils de transport pour le largage des parachutistes. Le Sergeant Murphy n’avait pas encore vingt ans quand il sauta vers 1h20, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Les équipes de Pathfinders du 505th PIR accomplirent leur mission avec succès, sans subir la moindre perte ; le parachutage du 505th PIR fut l’un des plus précis de la 82nd Airborne Division. La plaque fut dévoilée en 2009, lors du 65e anniversaire. « Bob » Murphy revint sauter en Normandie en 1964 pour le 20e anniversaire, et à plusieurs reprises dans les années suivantes ; il atteignit le grade de Colonel dans l’US Army Reserve, il est décédé en 2008. Situation : sur le mur d’une maison, rue Robert Murphy, à gauche du café-bar Au Domino © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque 505th PIR Plaque dédiée à quatre parachutistes de la 82nd US Airborne Division. Dans la matinée du 6 juin, les Allemands contre-attaquèrent pour reprendre Sainte-Mère-Église aux Américains. Les quatre hommes formaient une équipe de mortier de la C Company du 505th Parachute Infantry Regiment. Ils furent touchés par des éclats d’obus, deux furent tués sur le coup, les deux autres succombèrent le lendemain suite à de graves blessures aux jambes. Ils s’appelaient : Sergeant Stanley S. Smith, Private First Class William C. Walter, Private Robert L. Herrin et Private Robert E. Holtzmann ; ils reposent au cimetière américain de Colleville Saint-Laurent-sur-Mer. Situation : dans le centre-ville, entre le n°6 et le n°8 rue de Cayenne © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle parachutistes alliés Stèle en l’honneur des unités parachutistes alliées du Jour J. C’est l’ensemble des troupes aéroportées alliées, qui furent parachutées en Normandie, qui sont commémorées. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, les 82nd et 101st US Airborne Divisions sautèrent sur le Cotentin, derrière les plages d’Utah Beach, la 6th British Airborne Division et le 1st Canadian Parachute Battalion, intégré à la 3rd Parachute Brigade, sautèrent de part et d’autre de l’embouchure de l’Orne. Le rôle des parachutistes des Forces Françaises Libres est moins connu, car ils sautèrent bien dans le cadre de l’opération Overlord, mais en Bretagne. La Special Air Service Brigade était une unité sous commandement britannique à cinq régiments, deux britanniques, deux français et un belge ; dans la nuit du 5 au 6 juin, une avant-garde du 4e SAS fut parachutée dans le Morbihan, l’objectif à terme était de fixer les troupes allemandes en Bretagne ; le 3e SAS opéra à son tour dans plusieurs régions de France. Les insignes en couleur des unités sont visibles, les pertes subies pendant leur engagement en Normandie sont indiqués, les prisonniers et les disparus ne sont pas inclus. La stèle fut érigée à l’initiative de l’association des Amis des Vétérans Américains et grâce à de nombreux donateurs, elle a été inaugurée le 8 juin 2014, lors du 70e anniversaire. Situation : sur la place principale, près de l’église © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle Alexandre & Simone Renaud Stèle à la mémoire d’Alexandre Renaud, qui était maire de Sainte-Mère-Église en juin 1944. Avec sa femme Simone, ils furent à l’origine de la création, en 1970, de l’association des Amis des Vétérans Américains, ils furent également très actifs lors des cérémonies commémoratives après la guerre, en organisant l’accueil des vétérans américains ; ils contribuèrent également à l’édification de plusieurs monuments. Alexandre Renaud publia en 1945 le premier ouvrage sur la libération de la ville. La stèle forme en découpe le Cotentin, avec en demi-ronde bosse un portrait de M. Renaud. Au dos, une petite plaque fut posée lors du 75e anniversaire par le Jefferson Parish Council of Garden Clubs, afin d’honorer Mme Simone Renaud ; dès la fin des combats, elle œuvra inlassablement pour entretenir le lien avec les familles des soldats américains tombés en Normandie. Situation : rue Eisenhower, prés de la place de l’église © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Panneaux circuit de la Libération Un circuit, jalonné de quinze panneaux recto-verso, permet de découvrir l’histoire du village de Sainte-Mère-Église pendant l’Occupation et sa libération le 6 juin 1944. Sur le panneau n°1, on découvre l’entrée des troupes allemandes dans le village, le mardi 18 juin 1940. Sur le totem n°5, on retrouve « Bob » Murphy, le Pathfinder du 505th PIR, sur le n°14, le Lieutenant Colonel Edward Krause chef du 3rd Battalion et libérateur de Sainte-Mère-Église, les derniers panneaux illustrent les premières commémorations et inaugurations de monuments. Situation : la majorité des panneaux sont dans le centre-ville, le panneau n°0 avec le plan est situé face à l’Airborne Museum © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Vitraux 82nd US Airborne Division Dans l’église Notre-Dame de l’Assomption, deux superbes vitraux commémorent la libération de la ville. Ils ont été réalisés par le maître-verrier Gabriel Loire (1904-1996). Le premier, le vitrail des parachutistes, a été offert par l’association des vétérans du 505th PIR de la 82nd Airborne Division, lors du 25e anniversaire du Débarquement. On peut voir, au centre, Saint-Michel Archange patron des parachutistes, brandissant son glaive et terrassant le dragon, à gauche et à droite, divers écussons et emblèmes, dont celui du 505th PIR et les nouvelles armoiries de Sainte-Mère-Église. Tout en bas, on peut lire : « À la mémoire de ceux qui, par leur sacrifice, ont redonné la liberté à Sainte-Mère-Église » et « Ils sont revenus », allusion aux combats de la 82nd Infantry Division en France pendant la Première Guerre mondiale. Le second vitrail, le vitrail du Débarquement, présente, sur sa partie centrale, la Vierge à l’Enfant, entourée d’une multitude de parachutes ; au premier plan, trois parachutistes permettent d’observer en détail leur équipement. Au pied, on peut lire l‘inscription : « Ce vitrail a été exécuté avec le concours de Paul Renaud de Sainte-Mère, à la mémoire de ceux qui par leur courage et leur sacrifice ont libéré Sainte-Mère-Église et la France ». Le surnom de la 82nd US Airborne Division était All American, car les soldats étaient originaires de tous les états de l’Union. Situation : dans l’église Notre-Dame de l’Assomption © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle aérodrome A-6 La Londe Stèle signalant l’édification d’un terrain d’aviation de l’US Army Air Force dans ce secteur pendant l’été 1944. L’Advanced Landing Ground A-6 – aérodrome avancé A-6 de Beuzeville/Sainte-Mère-Église fut opérationnel de juin à août 1944. L’ALG A-6 fut construit par le 819th Engineer Aviation Battalion, IX Engineer Air Command de la 9th US Army Air Force. Le 819th EAB était commandé par le Lieutenant Colonel Max Mc Crory. Les Republic P-47 Thunderbolt du 371st Fighter Group furent progressivement transférés d’Angleterre sur A-6 à partir du 17 juin ; le Colonel Bingham T. Kleine installa le quartier général du groupe dans une ferme à proximité : La Londe. De la fin juillet jusqu’au 14 août, les appareils Lockheed P-38 Lightning du 394th Squadron, 367th Fighter Group de la 9th US Army Air Force, furent également stationnés sur A-6. La stèle précise que le terrain était protégé par une unité antiaérienne : le 552nd Anti Aircraft Artillery Auto Weapons Battalion, commandé par le Colonel Benjamin M. Warfield. Situation : à deux kilomètres de Sainte-Mère-Église, au bord de la D17 vers Beuzeville-au-Plain © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Parc mémorial de La Fière Cet espace est situé sur l’un des hauts lieux des combats de juin 1944. Le hameau de La Fière et le pont qui franchit le Merderet étaient l’un des objectifs stratégiques des parachutistes de la 82nd Airborne Division, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Au prix de pertes sévères, les Américains repoussèrent tous les assauts allemands, puis contre-attaquèrent jusqu’à la prise du hameau de Cauquigny sur la rive opposée, le vendredi 9 juin. Le parc mémorial de La Fière est dominé par la statue Iron Mike, représentation d’un parachutiste américain, copie de celle située à Fort Bragg, aux États-Unis. Sur le piédestal, un vibrant hommage est rendu au General James Gavin, personnification de « l’âme des parachutistes », ainsi qu’aux unités de la 82nd Airborne Division qui combattirent dans la tête de pont. À proximité du monument, plusieurs plaques commémorent les 505th et 508th Parachute Infantry Regiments, le 80th Airborne Antiaircraft Battalion et le 325th Glider Infantry Regiment. Une plaque est particulièrement dédiée au Private First Class Charles DeGlopper du 325th GIR ; il fut tué le 9 juin en couvrant le repli de sa section, pour cette action il fut décoré à titre posthume de la Medal of Honor – médaille d’honneur. Un panneau rappelle le rôle du personnel sanitaire, du premier secours sur la ligne de front jusqu’à l’opération chirurgicale dans l’hôpital de campagne, ils sauvèrent d’innombrables vies humaines. Le passage sur le Merderet a été baptisé Voie Marcus Heim, du nom d’un parachutiste américain de la 82nd AD, qui combattit sur ces lieux. Une table d’orientation en relief retrace les combats acharnés de ces journées. Dans le dernier virage en venant de Sainte-Mère-Église, un panneau signale l’endroit-même où le General Gavin installa son foxhole pendant les combats ; il revint en Normandie en 1984, pour participer aux cérémonies du 40e anniversaire. Situation : à quatre kilomètres à l’ouest de Sainte-Mère-Église, parc mémorial de La Fière, au bord de la D15 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

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