Rocquancourt

(14 Calvados) La Libération

Rocquancourt, ville lettrinePlan audacieux et grands moyens pour Totalize Le Lieutenant-General Guy Simonds, chef du II Canadian Army Corps, lance une puissante offensive en deux phases au sud de Caen, avec pour objectif de percer le front allemand vers Falaise. Dans la nuit du 7 au 8 août, près d’un millier de bombardiers Lancaster et Halifax pilonnent leurs cibles. Selon le plan, dans le secteur de Rocquancourt, trois colonnes canadiennes mixtes de la 2nd Armoured Brigade et de la 4th Infantry Brigade doivent franchir les défenses allemandes, et atteindre une ligne Caillouet Gaumesnil. Afin de se diriger dans la nuit, les troupes sont guidées par plusieurs moyens : radio, balles traçantes, balisage du génie ; la poussière et les tirs ennemis causent de la confusion dans la progression, mais masquent également les assaillants. Malgré les difficultés, les colonnes gardent le cap. Les salves de l’artillerie de campagne se sont abattues sur Rocquancourt, la colonne centrale traverse le bourg sans s’arrêter ; la capture du village a été confiée à une autre unité : le South Saskatchewan Regiment. Peu avant minuit, les Canadiens s’élancent de leur ligne de départ à Verrières, les D et A Companies en tête, suivies des B et C Companies. Sous le feu des mortiers et de l’artillerie, l’infanterie entre dans la localité ; après le bombardement et le passage des blindés, les soldats du Grenadier-Regiment 1056 offre une moindre résistance ; le Lieutenant-Colonel Frederick Clift est légèrement blessé. À 1h30 Les Canadiens sont installés en défensive et passent la matinée à nettoyer le secteur. À 14h30, deux compagnies du South Saskatchewan Regiment et un squadron du First Hussars sont detachés, pour appuyer l’assaut du Queen’s Own Cameron Highlander of Canada sur Fontenay-le-Marmion. Le lendemain 9 août, les soldats du South Saskatchewan retrouvent les corps de leurs camarades, tombés pendant les combats du 20 juillet sur la crête de Verrières. Sources : Bataille de Caen par Jean-Pierre Benamou, Mourir à Caen par Albert Pipet, Débarquement et offensive des Canadiens en Normandie par Reginald H. Roy, South Saskatchewan Regiment War Diary © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

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