Écouché – Écouché-les-Vallées

(61 Orne) Monuments et vestiges

Ecouché, monument lettrineChar Sherman M4 Massaoua Le char Sherman M4 Massaoua combattit au sein de la 2e Division blindée du général Philippe Leclerc de Hauteclocque. Il appartenait à la 1re compagnie du 501e régiment de chars de combat. Au cours des affrontements pour la libération de la ville, l’engin fut détruit le 15 août 1944 par des tirs allemands, à une centaine de mètres de là, au passage à niveau de la voie ferrée ; le radio-chargeur – 1re classe Louis Léonard – fut gravement blessé au pied, et le tireur – Chasseur Guy Bailleul – reçut un éclat dans la poitrine. Le Sherman M4 de 30 tonnes constitua l’armement principal des divisions blindées alliées ; il était dirigé par une équipe de cinq hommes et était armé d’un canon de 75 mm et de deux mitrailleuses. À l’initiative du maire de l’époque, le blindé fut conservé par la ville et érigé en monument du Souvenir, il porte encore sur le flanc gauche les impacts des obus ennemis ; son inauguration officielle eut lieu en août 1947, en présence du général Louis Warabiot. Une grande cérémonie commémorative se déroula en septembre 1952, en présence de Madame la Maréchale Leclerc. Plusieurs panneaux pédagogiques retracent l’épopée de la Division Leclerc en Normandie. La majorité des blindés reçut un nom de baptême à partir de l’automne 1943 ; Massaoua était le nom d’une victoire remportée en Erythrée en 1941 par la Légion étrangère contre les Italiens. Situation : à l’entrée est de la ville

Stèle victimes civiles Stèle à la mémoire des victimes civiles du bombardement du 6 juin 1944. Ce jour-là, à 13h45, heure allemande, les bombardiers alliés avaient comme objectif la gare et un dépôt de munitions allemand à Écouché ; les bombes détruisirent un quart de la ville et causèrent la mort de quarante-quatre personnes. Écouché fut bombardé une seconde fois au mois de juillet, il n’y eut cette fois aucune victime. À l’initiative des fédérations des pupilles, veuves et veufs de France, et de quelques Écubéens, dont Daniel Vautier, âgé de quatorze ans en 1944 et rescapé du bombardement, la stèle a été inaugurée le mardi 6 juin 2017 ; elle porte les noms des quarante-quatre victimes « mortes pour la France ». Plusieurs panneaux racontent ce tragique épisode. Situation : en centre-ville, square du 6 juin 1944

> Ecouché – La Libération