Grandcamp-Maisy

(14 calvados) Monuments et vestiges

Grancamp-Maisy, monument lettrineMonument Technical Sergeant Franck Peregory Monument à la mémoire du Technical Sergeant Frank Dabney Peregory, soldat américain de la 29th US Infantry Division. Le jeudi 8 juin 1944, le 3rd Bataillon du 116th Infantry Regiment lança l’attaque sur Grandcamp-les-Bains. À l’entrée est de la ville, les Américains se retrouvèrent pris sous un intense feu ennemi qui bloquait toute progression. Seul, le Sergeant Frank Peregory, de la K Company, réussit à neutraliser deux postes de mitrailleuses, tuant plusieurs soldats ennemis et en capturant une trentaine. Il fut touché mortellement quelques jours plus tard ; il reçut à titre posthume la plus haute distinction militaire : la Medal of Honor, la médaille d’Honneur. Il était âgé de vingt-huit ans, il repose au cimetière américain de Colleville Saint-Laurent-sur-Mer. Le monument a été érigé par la National Guard, une force militaire de réserve des États-Unis, au sein de laquelle furent recrutés les combattants de la 29th Infantry Division. Situation : à l’entrée est de la ville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Monument Ranger Battalion Monument dédié aux Rangers américains qui combattirent le Jour J. Le Ranger Group était formé du 2nd Ranger Battalion, dont le groupe A commandé par le Lieutenant Colonel James Earl Rudder qui devait prendre la pointe du Hoc, et le 5th Ranger Battalion du Lieutenant Colonel Max Schneider qui devait débarquer sur Omaha Beach. Le mardi 6 juin 1944, les deux-cent-trente Rangers du Lieutenant Colonel Rudder s’élancèrent à l’assaut de la falaise de la pointe du Hoc. Après avoir neutralisé les canons, au prix de lourdes pertes, les Américains résistèrent aux contre-attaques ennemies pendant deux jours, jusqu’à l’arrivée d’une Task Force venant d’Omaha Beach, le jeudi 8 juin. Le Lieutenant Colonel Rudder avait perdu presque les deux-tiers de son effectif, tués et blessés. Le monument se présente sous la forme d’un emblème de manche des Rangers ; on peut observer un grappin authentique, tel que ceux qui furent utilisés par les Rangers. Au sol, le Battle Honors Flag symbolise les quinze campagnes menées pendant la Seconde Guerre mondiale. Situation : en face de la mairie © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle Sergeant Leonard Lomell Stèle en hommage au Sergeant Leonard G. Lomell, soldat américain du 2nd Ranger Battalion. Le Jour J à l’aube, le Landing Craft Assault 668 déposait des éléments de la D Company du 2nd Ranger Battalion au pied de la falaise de la Pointe du Hoc, parmi eux, le Sergeant Lomell, âgé de vingt-quatre ans. Presque aussitôt, ce dernier fut blessé, sous les tirs ennemis, il réussit à gravir la paroi. Dans un terrain dévasté et truffé de snipers, les Rangers découvrirent des poteaux en bois au lieu de canons ! Suivant des traces de roues sur le sol, le groupe mené par le Sergeant Lomell découvrit cinq des six pièces d’artillerie dans un champ et les sabota. Pendant près de deux jours, réduits à un dernier carré, les Rangers repoussèrent tous les assauts ennemis. Isolé avec sa douzaine d’hommes, le Sergeant Lomell fut l’un des premiers à faire jonction avec la Task Force de secours, en fin de matinée le jeudi 8 juin. Leonard Lomell revint pour la première fois en Normandie en 1967. La stèle a été inaugurée en 2012, en présence de son épouse et de sa fille. Situation : à l’entrée est de la ville, route de Vierville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Monument groupes lourds français Monument commémorant l’engagement des aviateurs français des groupes lourds Guyenne et Tunisie pendant la campagne d’Europe. Ces deux formations étaient intégrées au Bomber Command de la Royal Air Force, sous la désignation de 346 Squadron et 347 Squadron. Après avoir suivi les cours des écoles anglaises, les équipages français furent basés à Elvington dans le centre de l’Angleterre. Le groupe Tunisie était commandé par le lieutenant-colonel Marcel Vigouroux. Les appareils étaient des quadrimoteurs Handley Page Halifax, dont on peut voir une silhouette en découpe dans le monument. Les groupes lourds décollèrent à deux reprises pendant le Jour J ; au total, ils accomplirent cent-vingt-cinq missions jusqu’au 25 avril 1945. Sur le mémorial, on remarque les deux insignes des groupes Guyenne, à gauche, et Tunisie, à droite, avec au centre celui du Bomber Command. Le monument fut inauguré en juin 1988, en 2023 deux pupitres portant les noms des deux-cent-seize aviateurs furent ajoutés. Situation : sur le port © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle groupe lourd Guyenne Monument en souvenir des aviateurs du groupe lourd Guyenne, qui participèrent au bombardement de la batterie de Maisy. Les équipages français achevèrent leur formation au milieu du mois de mai 1944, le 346 Squadron du Group 4 du Bomber Command était opérationnel ; il était sous les ordres du lieutenant-colonel Gaston Vénot. Par équipes de sept, les aviateurs français volaient à bord de quadrimoteurs Handley Page Halifax, dont la capacité de transport était d’environ quatre tonnes de bombes. Pendant la nuit du 5 au 6 juin 1944, les douze équipages du 346 Squadron et ceux du 347 Squadron menèrent, avec succès, une opération de bombardement sur la batterie de Maisy, une position d’artillerie allemande équipée de six canons de 155 mm sur plateformes bétonnées. La stèle fut inaugurée en juin 2009, on peut observer une silhouette de bombardier et l’insigne du groupe. Situation : à l’entrée du musée de la Batterie de Maisy © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle général Charles de Gaulle Stèle en souvenir de l’allocution du général Charles de Gaulle, aux habitants de Grandcamp-les-Bains. Le mercredi 14 juin 1944, le général de Gaulle débarqua du torpilleur La Combattante, sur Juno Beach entre Graye et Courseulles-sur-Mer, accompagné des représentants du Gouvernement Provisoire de la République. La délégation se rendit à Creully, où elle fut reçue par le General Bernard Montgomery, chef des Forces terrestres alliées. À Bayeux, le général prononça son premier discours devant les Français libérés, rétablissant la souveraineté de la France sur le sol national. Il se rendit ensuite à Isigny-sur-Mer en zone américaine. Il fit un ultime arrêt à Grandcamp-les-Bains, où il fit une allocution, juché sur une charrette, avant de rembarquer pour l’Angleterre. Situation : dans le jardin de la mairie sur la droite © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Tombe commandant Kieffer À cet endroit repose le capitaine de corvette Philippe Kieffer qui débarqua le Jour J, à la tête des cent-soixante-dix-sept Français du 1er bataillon de fusiliers marins commandos. Le mardi 6 juin 1944 vers 8h30, quand ils foulèrent le sable devant La Brèche, l’émotion était intense pour les Français du N°10 Inter-Allied Commando. La plage de Sword Beach était couverte de cadavres, les Français y ajoutèrent trente des leurs, le commandant Kieffer fut lui-même blessé. Après s’être emparé de la position du Casino à Ouistreham, les Commandos franchirent l’Orne à Ranville et s’établirent à Amfreville. Après la guerre, Philippe Kieffer fut conseiller sur le tournage du film Le Jour le plus long en 1962. Compagnon de la Libération, Commandeur de la Légion d’Honneur, il est décédé en 1962 à Cormeilles-en-Parisis. Il fut inhumé au cimetière communal de Grandcamp-les-Bains où il avait des liens et une résidence. Situation : dans le cimetière communal de Grandcamp-Maisy © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

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Grandcamp-Maisy, Calvados, Normandie, 14450, France

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