Bayeux

(14 Calvados) Monuments et vestiges

Bayeux, monument lettrineMémorial General Dwight David Eisenhower Mémorial à la mémoire du General Dwight David Eisenhower, chef du Supreme Headquarters, Allied Expeditionary Force de 1944 à 1945. Avant d’être nommé à ce poste, il avait dirigé avec succès le débarquement en Afrique du nord en novembre 1942, puis celui en Sicile en juillet 1943. Ses capacités militaire et d’organisation, autant que son sens politique, permirent à la coalition alliée de mener avec succès la campagne d’Europe. Il avait rédigé une note, en cas d’échec de l’opération Overlord, où il en assumait l’entière responsabilité. Eisenhower était âgé de cinquante-quatre ans au moment du Jour J. Le Mémorial a été inauguré en 1994 lors du 50e anniversaire, en présence de la petite fille d’Eisenhower. Une étoile à cinq branches couvre le centre de l’esplanade. La statue de bronze du General Eisenhower en uniforme est encadrée par une arche de pierre, elle est l’œuvre du sculpteur américain Robert Lee Dean. Une figure identique est située dans le centre de Londres. Situation : rond-point Eisenhower © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Borne du 14 juin 1944 Borne commémorant le premier discours du général Charles de Gaulle aux Français libérés. Le mercredi 14 juin 1944 à 12h30, le général de Gaulle débarqua du torpilleur La Combattante sur Juno Beach, entre Graye et Courseulles-sur-Mer, il était accompagné des représentants du Gouvernement Provisoire de la République. La délégation s’arrêta à Creully, où elle fut reçue par le General Bernard Montgomery, chef des Forces terrestres alliées. Puis à 16 heures, à Bayeux place du château, devant la foule des Bajocasses, le général prononça son premier discours sur le sol français, rétablissant la souveraineté de la Nation. On peut lire un extrait de son discours sur la borne, qui a été inaugurée le dimanche 16 juin 1946 en présence du général de Gaulle. Situation : place du général de Gaulle © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument de la Libération Monument commémoratif de la Libération de la France. De l’appel à poursuivre le combat depuis Londres, le mardi 18 juin 1940, jusqu’au retour sur le sol de France le mercredi 14 juin 1944, quatre années s’écoulèrent pendant lesquelles le général Charles de Gaulle reconstruisit une France Libre. Et une France Combattante qui, de l’embryon des trois-mille hommes des Forces Françaises Libres, atteignit quelques 55 000 soldats, marins et aviateurs de l’Armée de Libération. Au centre du monument, réalisé par Raoul Lamourdedieu, on peut voir le bas-relief représentant Raymond Triboulet, président du Comité du Débarquement, et la population de Bayeux, accueillant le général de Gaulle et ses représentants, puis une allégorie de la France et de Saint-Michel terrassant le serpent nazi, suivis des soldats alliés débarquant sur les plages. Le monument fut inauguré le samedi 14 juin 1952, en présence du général de Gaulle, du maire, le docteur Henry Jeanne, et de Raymond Triboulet. Situation : rond-point de Vaucelles © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle Corps of Military Police Stèle à la mémoire des soldats du Corps of Military Police, tombés en Normandie. Le Jour J, les soldats du Corps of Military Police étaient présents dans les premières vagues d’assaut en Normandie. Dès le matin du mardi 6 juin 1944, la 6th Airborne Division Provost Company installa ses postes de contrôle sur les ponts de l’orne et du canal à Bénouville et Ranville. La 3rd Division Provost Company, sur Sword Beach, et la 242 Provost Company, sur Juno Beach, se chargèrent de baliser et réguler le trafic au sortir des plages. Chaque grande unité britannique avait son corps de police militaire, les missions étaient nombreuses, outre la régulation du trafic routier, les MP avaient la charge des prisonniers de guerre, des civils dans les zones des armées, la surveillance des emplacements stratégiques… Sur la stèle, on peut observer le Cap Badge du Corps of Military Police avec le monogramme du roi George VI. Situation : près du Musée Mémorial © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque 50th Northumbrian Infantry Division Plaque dédiée aux soldats britanniques de la 50th Northumbrian Infantry Division, tombés en Normandie. Le mardi 6 juin 1944, la 50th Infantry Division, commandée par le Major General Douglas Alexander Graham, débarqua sur Gold Beach, entre Asnelles et Ver-sur-Mer. Au soir du Jour J, quatre brigades d’infanterie, plusieurs unités de chars spéciaux, et de nombreuses unités support, avaient établi une tête de pont profonde d’une dizaine de kilomètres et large de dix-sept. Au terme de cette journée, la 50th Infantry Division et les unités rattachées avaient perdu environ neuf-cent-cinquante soldats, dont un quart de tués. Le lendemain mercredi 7 juin, les Britanniques libérèrent Bayeux, qui devint la première ville libérée en France. En tête de la plaque, on peut observer le monogramme de l’unité : TTH, pour Tyne, Tees et Humber, trois rivières du nord de l’Angleterre. Situation : rue Le Forestier, à l’entrée de l’Hôtel du Doyen © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle Nottinghamshire Sherwood Rangers Yeomanry Stèle à la mémoire des soldats du Nottinghamshire Sherwood Rangers Yeomanry, qui débarquèrent sur Gold Beach. Le Jour J, les Squadrons B et C équipés de Sherman Duplex Drive furent lancés à l’eau, huit s’enfoncèrent dans les flots d’une mer agitée, ceux qui atteignirent la plage furent pris sous les tirs meurtriers des canons et mitrailleuses des défenseurs. La plage était couverte d’épaves et des cadavres des soldats de la 231st Infantry Brigade. Le Widerstandsnest 37, qui avait été épargné par les bombardements alliés, résista à tous les assauts, le Lieutenant Colonel John Anderson fut blessé, le Major Michael Laycock prit le commandement. Dans l’après-midi, les soldats de la 231st Infantry Brigade contournèrent l’obstacle, puis s’emparèrent d’Asnelles avec l’appui des chars du Sherwood Rangers. L’unité participa à la libération de la ville de Bayeux le lendemain. La stèle de granit a été posée en 1993, elle porte l’insigne de l’unité. Situation : près du Musée mémorial © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque 56th Infantry Brigade Plaque à la mémoire des soldats de la 56th Independent Infantry Brigade, tombés en Normandie et pendant la campagne d’Europe. Le Jour J, l’unité du Brigadier E.C. Pepper était rattachée à la 50th Northumbrian Infantry Division. Après avoir débarqué sur Gold Beach en deuxième vague, la 56th Infantry Brigade se regroupa puis se mit en route en direction de ses objectifs. Au soir du Jour J, les trois régiments de la brigade étaient positionnés de Vaux-sur-Aure à Saint-Sulpice, à quelques kilomètres au nord et au nord-est de Bayeux. Le lendemain, mercredi 7 juin, les soldats de la 56th Infantry Brigade libérèrent la ville, après quelques légers accrochages. Sur la plaque, on peut observer les insignes des trois régiments la composant : 2nd Battalion South Wales Borderers, 2nd Battalion Essex Regiment et 2nd Battalion Gloucestershire Regiment. Situation : dans la cathédrale Notre-Dame, à gauche de l’entrée © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle 2nd Battalion Essex Regiment Stèle en souvenir des soldats du 2nd Battalion Essex Regiment The Pompadours, qui libérèrent Bayeux. Le 2nd Battalion Essex Regiment, commandé par le Lieutenant Colonel J.F. Higson, était l’un des trois régiments de la 56th British Infantry Brigade. Le Jour J, l’unité débarqua vers midi, secteur Jig Red, puis s’arrêta pour la nuit au hameau de Saint-Sulpice. Le lendemain, Bayeux fut libéré presque sans combats. Le régiment combattit en Normandie jusqu’à la prise du Havre en septembre, à cette date la 56th Infantry Brigade était intégrée à la 49th Infantry Division. Le 2nd Essex poursuivit la guerre aux Pays-Bas, et participa à la libération d’Arnhem et d’Amsterdam. Le surnom du régiment, The Pompadours, remonte au XVIIIe siècle, il fait référence à la favorite du roi Louis XIV, la marquise de Pompadour, qui avait une prédilection pour le rose, couleur qui apparaissait sur les uniformes de l’époque. Sur la stèle, on peut observer le badge du régiment. Situation : près du Musée mémorial © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Vitrail Forces alliées Vitrail en l’honneur des Forces alliées qui débarquèrent en Normandie pour libérer l’Europe. C’est une représentation, à l’identique, d’un vitrail installé en 1984 dans la cathédrale de Portsmouth. Celui de la cathédrale de Bayeux est l’œuvre de Martial Mayel, dont l’atelier est installé à Honfleur. Sur le panneau, on peut observer les emblèmes des armées ayant participé à la bataille, ceux de la Royal Navy, de la Royal Air Force, de la British Army, ainsi que les symboles des principaux pays engagés ; tout en bas on peut lire une prière attribuée à Sir Francis Drake, le célèbre navigateur et politicien anglais du XVIe siècle. Le vitrail fut réalisé à l’initiative de l’association D-Day and Normandy Fellowship et inauguré le 6 juin 1989, lors du 45e anniversaire, en présence de Sa Majesté la Reine Elizabeth, Reine Mère. Situation : dans la cathédrale Notre-Dame, dans la chapelle des Saints-Innocents © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle Robert Capa Stèle à la mémoire du reporter photographe de guerre Robert Capa. En 1944, Robert Capa était âgé de trente-et-un ans, il était célèbre pour avoir « couvert » la guerre d’Espagne, la Seconde guerre sino-japonaise, les combats en Afrique du Nord et en Sicile. Le Jour J, il fut le seul reporter accrédité à débarquer sur Omaha Beach avec les premières vagues d’assaut. Il atteignit Easy Red peu après 8 heures, la situation était apocalyptique, il prit ses célèbres clichés avant de rembarquer et rentrer en Angleterre. La suite fait polémique, suite à une erreur du laboratoire de l’agence Life, seuls onze clichés furent sauvés. Robert Capa suivit les combats jusqu’à la capitulation nazie, photographiant notamment la libération de Paris. Il cofonda en 1947 l’agence photographique Magnum. Il fut tué en Indochine, le 25 mai 1954, au cours d’un reportage au côté des soldats français. Situation : dans le Mémorial des reporters, rue de Verdun © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

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Bayeux, Calvados, Normandie, 14400, France

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