Bellou-en-Houlme

(50 Manche) La Libération

Bellou-en-Houlme, ville lettrineLes « machoires » alliées se referment sur la 7. Armee Le 16 août 1944, sous la pression des chefs allemands, Hitler autorise le repli de la 7. Armee, dont le poste de commandement est déplacé à Chênedouit, dix kilomètres à l’ouest de Putanges. Dans une puissante poussée, la 1st US Army remonte par Domfront et Bagnoles-de-l’Orne. La 9th US Infantry Division du General Eddy entre dans Briouze, après avoir repoussé une arrière-garde de la 9. SS-Panzer-Division Hohenstaufen et de la 708. Infanterie-Division. Les Américains atteignent La Ferrière-aux-Étangs et s’emparent de Bellou-en-Houlme, un important nœud de communication. Dans ce secteur, ce qui reste de la 10. SS-Panzer-Division Frunsberg vient d’être relevée par une unité de la Wehrmacht. Un groupe de combat SS, composé d’infanterie, de sapeurs et de quelques canons d’assaut, contre-attaque et repousse les Américains. La reprise de Bellou-en-Houlme donne un court répit à la 7. Armee. Sous la pression des Britanniques qui sont aux portes de Falaise, le Commandement allemand ordonne un retrait à l’est de l’Orne qui débute dans la nuit du 16 au 17 août. Le 17, Bellou-en-Houlme est définitivement libéré par les Américains. © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

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