Bernières-sur-Mer

(14 calvados) Monuments et vestiges

Bernières-sur-Mer, monument lettrineMémorial The Queen’s Own Rifles of Canada Mémorial en souvenir des combattants canadiens du Queen’s Own Rifles of Canada. Le mardi 6 juin 1944 à 8h15, la première vague d’assaut du Queen’s Own Rifles, commandé par le Lieutenant Colonel John Godfrey Spragge, débarquait sur la plage Nan White de Bernières-sur-Mer. La B Company fut décimée devant le Widerstand Nest – point fortifié 28. Avec l’appui des blindés spéciaux et des chars amphibies, les Canadiens neutralisèrent les défenseurs, à 9 heures le village était libéré. Au soir du Jour J, le régiment avait perdu près de cent-quarante soldats dont une soixantaine de tués. Le Queen’s Own Rifles combattit au sein de la 3rd Canadian Infantry Division jusqu’à la fermeture de la poche de Falaise, puis en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Ce blockhaus, vestige du WN 28, abritait un canon antichar de 50 mm ; il fut érigé en mémorial du Queen’s Own Rifles en juin 1997, une plaque retrace le parcours du régiment pendant toute la campagne d’Europe jusqu’à Emden, sur la mer du Nord, fin avril 1945, l’insigne du QOR coiffe l’ensemble. Une petite plaque du 6 juin 1944 est fixée sur un Tobrouk, à une cinquantaine de mètres sur la gauche du Mémorial. Situation : sur le front de mer, au bout de la rue Queen’s Own Rifles of Canada © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque 5th Hackney Battalion et No. 8 Beach Group Plaque dédiée aux soldats britanniques du 5th Hackney Battalion The Royal Berkshire Regiment et du No. 8 Beach Group. Les Beach Groups étaient des unités indépendantes de 4 à 5 000 hommes, affectées sur les plages anglo-canadiennes. Ces unités débarquèrent derrière les vagues d’assaut ; avec leurs unités supports, elles avaient la charge de la gestion des plages. Sur Juno Beach, le No. 7 Beach Group contrôlait Mike Sector, le No. 8 Beach Group était responsable de Nan Sector. Le 5th Hackney Battalion The Royal Berkshire Regiment était l’unité d’infanterie du No. 8 Beach Group, sa mission était d’assurer la protection de la zone de plage, ses hommes contribuèrent également à neutraliser les derniers points de résistance des fortifications ennemies. Sur la plaque, on peut voir l’insigne du Berkshire Regiment et l’ancre, insigne des Beach Groups. Situation : sur le Mémorial The Queen’s Own Rifles of Canada © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque Stormont Dundas & Glengarry Highlanders Plaque à la mémoire du régiment Stormont, Dundas & Glengarry Highlanders, qui débarqua sur Juno Beach le 6 juin 1944. L’unité était intégrée à la 9th Canadian Infantry Brigade, qui formait la brigade de réserve pour Juno Beach le Jour J. Elle était commandée par le Lieutenant Colonel G.H. Christiansen. Les hommes attendaient dans leurs embarcations au large, quand le régiment reçut l’ordre de débarquer vers 11 heures. Deux Landing Craft Infantry Large – les LCIL 270 et LCIL 299, qui transportaient les hommes du SDGH, subirent des avaries en heurtant des mines ; les troupes commencèrent à toucher Nan White à 12h30. Plusieurs heures furent nécessaires pour sortir de la plage et atteindre la zone de regroupement, avant de se mettre en route vers l’objectif. Sur la plaque, on peut voir l’insigne des Glens. Situation : sur le Mémorial The Queen’s Own Rifles of Canada © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque XXIInd Dragoons Flail Tanks Plaque en souvenir du 22nd Dragoons, qui ouvrit les sorties de plage sur Juno Beach. La 79th Armoured Division était équipée de chars spéciaux, dont les unités furent chargées, le Jour J, d’ouvrir des sorties sur les plages anglo-canadiennes. Le B Squadron du 22nd Dragoons, commandé par le Lieutenant Colonel G.H. Grosvenor, débarqua en retard sur Juno Beach, où les combats faisaient rage. Les Sherman Crab ou Flail étaient équipés, à l’avant, d’un système de fléau destiné à faire exploser les mines ; ils s’attaquèrent aussitôt aux obstacles, avec les Churchill AVRE du génie. Entre 8 heures et 8h30, trois sorties furent aménagées sur Nan Beach, les troupes d’assaut purent enfin aller de l’avant. Le B Squadron du 22nd Dragoons perdit vingt hommes ce jour-là, dont huit tués. L’insigne de col du 22nd Dragoons est visible sur la petite plaque. Situation : sur le Mémorial The Queen’s Own Rifles of Canada © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle régiment de La Chaudière Stèle à la mémoire du régiment de La Chaudière qui débarqua sur Juno Beach. Le Jour J, serrés à bord des barges d’assaut, les Canadiens français se dirigeaient vers la côte, alors que les obus de la Marine sifflaient au-dessus de leurs têtes. Vers 8h30, le régiment de La Chaudière, commandé par le Lieutenant Colonel Paul Mathieu, débarqua devant Bernières-sur-Mer. La plage était encombrée d’engins détruits, des blessés et des morts du Queen’s Own Rifles of Canada ; troupes et véhicules s’engagèrent dans les rues de Bernières-sur-Mer. Les soldats de La Chaudière furent acclamés, quand les habitants découvrirent que ces Canadiens parlaient le Français. En tête de la plaque, on peut observer les armoiries du Québec adoptées en 1939, avec la devise « Je me souviens ». Situation : sur le front de mer, près du Mémorial The Queen’s Own Rifles of Canada © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle The Fort Garry Horse Stèle à la mémoire des soldats du 10th Canadian Armoured Regiment The Fort Garry Horse, tombés sur les plages de Juno Beach. Le régiment était commandé par le Lieutenant Colonel Ronald Morton. Le Jour J, les LCT – Landing Craft, Tank, mirent à l’eau les chars amphibies Sherman Duplex Drive ; sur Nan White le B Squadron débarqua directement sur la plage devant Bernières-sur-Mer. La grève était jonchée de cadavres et d’épaves, sous le feu ennemi, les blindés durent attendre qu’une sortie soit aménagée. Le A Squadron du Major H.C. Blanshard atteignit la plage à son tour et s’engagea vers l’intérieur, les soldats du régiment de La Chaudière étaient grimpés sur les caisses. À la fin de la journée, le régiment avait subi vingt-cinq pertes, dont douze tués. Sur la plaque de bronze, on peut observer l’insigne du régiment. Situation : sur le front de mer, près du Mémorial The Queen’s Own Rifles of Canada © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle troupes Canadiennes Stèle à la mémoire des Forces canadiennes de terre, de l’air et de mer, qui combattirent en Normandie le 6 juin 1944. Pendant l’opération Neptune, une centaine de navires avec des équipages de la Royal Canadian Navy participèrent aux différentes missions de la flotte alliée : dragage des mines, transport de troupes, escorte des convois, appui-feu… Au même moment, trente-neuf Squadrons de la Royal Canadian Air Force furent engagés dans le ciel, dont dix-huit au sein de la Second Tactical Air Force. Dans le cadre d’Overlord, la 3rd Canadian Infantry Division, qui débarqua sur Juno Beach, était appuyée par la 2nd Canadian Armoured Brigade et de nombreuses unités de soutien canadiennes et britanniques : blindés spéciaux, génie, commandos, artillerie… Il faut également ajouter les parachutistes du 1st Canadian Parachute Battalion, qui sautèrent dans la nuit à l’est de l’Orne. La stèle a été inaugurée en 1999, une carte retrace en détail le débarquement des Canadiens et l’établissement de la tête de pont. Situation : près du Mémorial The Queen’s Own Rifles of Canada © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument Signal de la Libération Monument Signal rappelant qu’à cet endroit, le 6 juin 1944, les Forces alliées commencèrent à libérer l’Europe. Il fut le premier de la série des dix monuments Signaux implantés, après la guerre, sur les côtes du Débarquement. Le modèle fut créé par l’architecte en chef des Monuments historiques, Yves-Marie Froidevaux. Ils ont la forme d’une cheminée de navire avec des inscriptions en façade. Ces monuments furent financés, en partie, par la vente des épaves des navires alliés. La première pierre fut posée le lundi 6 juin 1949, en présence du Field Marshall Bernard Montgomery et de Raymond Triboulet, président du Comité du débarquement. À l’intérieur de cette pierre, une douille a été scellée et contient un texte relatant l’évènement. Le monument fut inauguré officiellement le dimanche 19 novembre 1950. Situation : sur le front de mer, place du 6 juin 1944 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Canada House – Maison des Canadiens La villa jumelle l’Étrille et les Goélands pourrait être classée aux Monuments historiques ; le Jour J, ses fenêtres ouvertes sur Juno Beach virent déferler les vagues de soldats canadiens venus libérer l’Europe. Elle fut construite en 1928 par un homme d’affaires parisien, dans le style néo-normand du XIXe siècle. Le 6 juin 1944, peu après 8 heures, les soldats du Queen’s Own Rifles of Canada atteignirent la plage, nombre d’entre-eux tombèrent avant d’atteindre la villa et d’en chasser les derniers défenseurs allemands, réfugiés dans les caves. La bâtisse subit quelques dommages pendant la bataille, mais elle fut utilisée pendant tout l’été comme quartier général par l’Admiral Cooper. Au fil des ans, elle devint le symbole des combats du Queen’s Own Rifles of Canada ; une association perpétue la mémoire de ces évènements. Devant le bâtiment, une stèle rappelle les lourdes pertes subies par les Canadiens ; sur sa façade, plusieurs plaques honorent les combattants du QORC, du régiment de La Chaudière et du Fort Garry Horse, tués le Jour J. Situation : sur le front de mer, place du 6 juin 1944 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument Nan Red Monument en hommage aux soldats canadiens et britanniques qui débarquèrent sur Nan Red. Le Jour J, la 8th Canadian Infantry Brigade débarqua sur la plage de Nan Beach, divisée en deux secteurs White et Red. Red Sector s’étirait de l’est de Bernières-sur-Mer jusqu’à la limite ouest de Saint-Aubin-sur-Mer. Les soldats du North Shore New Brunswick Regiment, commandés par le Lieutenant Colonel Donald Buell, subirent de lourdes pertes sous le feu du Widerstand Nest – point fortifié 27 de Saint-Aubin. L’action des chars spéciaux et amphibies permit d’ouvrir des sorties de plage. Une heure plus tard, les Britanniques du 48th Royal Marine Commando vécurent la même tragédie ; lorsque le Lieutenant Colonel James Moulton rassembla ses hommes derrière la plage, il avait perdu quarante pour cent de son effectif. Le WN 27 de Saint-Aubin fut neutralisé par les Canadiens dans l’après-midi. Situation : sur le front de mer, esplanade Nan Red ou Cap Romain © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque The North Nova Scotia Highlanders Plaque à la mémoire du régiment The North Nova Scotia Highlanders, qui débarqua sur Juno Beach le 6 juin 1944. La 9th Canadian Infantry Brigade formait la brigade de réserve de la 3rd Canadian Infantry Division. Le North Nova Scotia Highlanders, commandé par le Lieutenant Colonel Charles Petch, atteignit la plage de Nan White à 11h40, le terrain était encombré de cadavres, de blessés et d’épaves. Le régiment subit quelques pertes légères dues aux mines, le débarquement fut achevé vers 14 heures. Avec du retard sur le plan, la colonne traversa Bernières et se regroupa dans un champ à l’extérieur du village, un obus ennemi occasionna quelques victimes supplémentaires. L’ordre de départ vers l’objectif ne fut donné qu’à 18h20. Sur la plaque, on peut observer l’insigne du régiment avec la devise en gaélique écossais. Situation : sur le mur de la station de sauvetage, à cinquante mètres du syndicat d’initiative © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument soldats canadiens Monument dédiée aux soldats canadiens tombés à Bernières-sur-Mer le 6 juin 1944. La stèle prend la forme d’un l’empilement de roches, inuksuk ou inukshuk, qui signifie « agir comme un être humain » dans le langage inuit ; quand l’amas rappelle une forme humaine, le mot adéquat est inunnguaq. Les Inuits sont un peuple autochtone nord-américain, dont 40 000 vivent au Canada. L’inuksuk a plusieurs fonctions : repère pour la chasse ou le déplacement, il a parfois une dimension spirituelle. Environ 3 000 indigènes des First Nations servirent dans les Forces armées canadiennes pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu’un nombre inconnu d’Inuits, de Métis et autres peuples indigènes. La stèle a été inaugurée le 6 juin 2004, lors du 60e anniversaire. Situation : à proximité du syndicat d’initiative © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque QG presse et cinéma Plaque rappelant que cette maison fut le quartier général des journalistes, photographes et cinéastes canadiens et britanniques pendant le Débarquement. Neuf reporters furent accrédités pour couvrir la progression des troupes canadiennes en Normandie. Dans la foulée des premières vagues du Débarquement du 6 juin 1944, l’équipe s’installa vers 10h30 dans l’hôtel Belle Plage à Bernières-sur-Mer ; dans cette maison à deux étages furent rédigés les premiers articles sur le Jour J, à destination de la presse et de la radio mondiale. Parmi ces journalistes, un seul était francophone : Marcel Ouimet, originaire de Montréal au Québec il travaillait pour Radio Canada, il fit le seul compte-rendu en français des opérations. Ses trois filles furent accueillies ensemble à Bernières en 2019, lors du 75e anniversaire. Situation : rue du Régiment de La Chaudière, sur la façade du n°288 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument 14th Field Regiment RCA Monument à la mémoire des soldats du 14th Field Regiment Royal Canadian Artillery, tombés le 6 juin 1944. Le 14th Field Regiment RCA était l’un des trois régiments d’artillerie de la 3rd Canadian Infantry Division, il était commandé par le Lieutenant Colonel Harold Griffin. L’unité était équipée de blindés automoteurs M7 Priest de 105 mm. Les engins débarquèrent des Landing Craft Tank sur Nan Beach vers 9h25, puis durent attendre un long moment, sur une plage très encombrée, que les sorties soient ouvertes. En fin de matinée, une vingtaine d’engins se mirent en position au sud de Bernières ; trois automoteurs furent détruits par des tirs provenant du secteur de Tailleville ; le Major George Purcell, chef de la 81st Battery, et huit de ses hommes furent tués. En tête de la stèle, on peut observer l’insigne du Royal Canadian Artillery. Situation : à la sortie sud du village, route de Bény © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Vitrail Ernest W. Parker Vitrail à la mémoire du Private Ernest W. Parker. Il débarqua le Jour J sur la plage de Bernières-sur-Mer, au sein du Royal Army Service Corps – service logistique, du régiment du Queen’s Own Rifles of Canada. Ce jour-là, il serait intervenu pour neutraliser un tireur allemand, embusqué dans le clocher de l’église. Le vitrail a été réalisé par son fils, l’artiste Darren Parker, en hommage à son père et aux Forces alliées. L’œuvre représente les branches d’une grande croix épineuse ou barbelée, au centre de laquelle flamboie le cœur brûlant du Christ, le portrait d’Ernest W. Parker figure en médaillon. Situation : derrière l’une des fenêtres romanes, au nord-ouest du clocher de l’église de la Nativité de Notre-Dame © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

> Bernières-sur-Mer – La Libération 

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