Pont-l’Évêque

(14 Calvados) Monuments et vestiges

Pont-l’Évêque, monument lettrinePlaque 6th British Airborne Division Plaque à la mémoire des soldats de la 6th British Airborne Division, libérateurs de Pont-l’Évêque. Le mardi 22 août 1944, la 5th Parachute Brigade lançait l’assaut sur Pont-l’Évêque. Les parachutistes du 13th Parachute Battalion pénétrèrent dans la ville, puis furent bloqués devant la Touques par le feu adverse. Au même moment, le 12th Parachute Battalion s’élançait dans la traversée d’une large zone dégagée, sous la protection d’un écran fumigène ; deux compagnies se retrouvèrent isolées devant la rivière et ne se dégagèrent qu’au crépuscule. Le lendemain, le 13th Parachute Battalion réussit à établir une mince tête de pont, elle fut repoussée par une violente contre-attaque ennemie ; une compagnie du 7th Parachute Battalion atteignit la gare avant de se replier. Le jeudi 24 août, les parachutistes traversèrent la ville, évacuée par les Allemands pendant la nuit. La brigade perdit environ cent-vingt-cinq hommes dont trente-cinq tués. Sur la plaque, on peut lire la liste des soldats tombés pendant la bataille. Situation : allée du jeu de Paume, sur le mur © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque Brigade Piron Plaque à la mémoire des combattants de la Brigade Piron. La 1re brigade belge, ou Brigade Piron, débarqua en Normandie le mardi 8 août 1944 ; elle était commandée par le colonel Jean-Baptiste Piron, l’unité était intégrée à la 6th British Airborne Division. Le jeudi 17 août 1944, elle fut engagée dans l’opération Paddle, Pagaie. Le lundi 21 août, l’escadron d’auto-blindées du Major de Selliers de Morainville fut rattaché au 6th Airborne Armoured Reconnaissance Regiment. Le lendemain, les Belges partirent en avant-garde avec pour mission de repérer les positions ennemies dans le secteur de Pont-l’Évêque. Les véhicules Daimler d’une patrouille pénétrèrent dans la ville par la rue de Vaucelles ; les éclaireurs constatèrent que les ponts sur la Touques étaient détruits, les Allemands avaient établi une ligne de défense le long de la voie ferrée ; peu après midi ils reçurent l’ordre de faire demi-tour. L’escadron belge se remit en mouvement le jeudi 24 août, explorant des points de passage sur la Touques et prenant contact avec les autres unités sur les ailes de la brigade. Situation : allée du jeu de Paume, sur le mur © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque Special Service Brigade Plaque à la mémoire des soldats des 1st et 4th Special Service Brigades. Le mardi 22 août, les 1st et 4th Special Service Brigades reçurent l’ordre de se mettre en mouvement, afin de soutenir l’attaque de la 5th Parachute Brigade sur Pont-l’Évêque. La 4th Special Service Brigade devait s’emparer des hauteurs au sud-est, puis la 1st Special Service Brigade devait percer vers le nord en coupant les arrières de l’ennemi. Le No.41 Royal Marine Commando se mit en route ; sur place, une reconnaissance avec le commandement du 13th Parachute Battalion établit l’impossibilité de l’opération face à la résistance acharnée de l’adversaire. Pour la même raison, les N°46 et N°48 Royal Marine Commandos restèrent cantonnés dans le secteur de Reux. Le mercredi 23 août, le franchissement de la Touques par le No.41 RMC à Pierrefitte-en-Auge fut également annulé au dernier moment. Enfin, le jeudi 24 août, la 1st SSB traversa Pont-l’Évêque et se lança à la poursuite des Allemands, le N°4 Commando, dont les Français du Commando Kieffer, fermait la marche. Situation : allée du jeu de Paume, sur le mur © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque Bulford Bridge Plaque en hommage aux soldats du 249th Airborne Field Company Royal Engineers. L’unité était rattachée à la 6th Airlanding Brigade, elle était commandée par le Major Sandy Rutherford. Le mercredi 23 août, le 249th Field Company RE reçut l’ordre de se préparer à intervenir, mais les combats faisaient encore rage à Pont-l’Évêque. Le lendemain, le départ des Allemands permit de lancer les travaux. Il fallut d’abord dégager les rues des débris pour permettre aux camions d’acheminer le matériel. Les trois platoons se mirent à l’œuvre dans l’après-midi. Le premier passage sur la Touques fut comblé, sur le second, l’installation d’un Double Single Bailey Bridge (70 feet) débuta vers 17h30 ; le pont et ses accès furent achevés peu après minuit. La plaque a été posée le 24 août 2021 ; le pont des Chaines fut rebaptisé Bulford Bridge, du nom de la localité de Bulford, dans le sud de l’Angleterre, où était situé Carter Barracks, un vaste camp d’entrainement de l’armée anglaise. Situation : sur le pont franchissant la Touques © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle Brigade Princesse Irène Stèle à la mémoire des soldats de la Brigade Princesse Irène, libérateurs de Pont-l’Évêque. Le gouvernement des Pays-Bas, en exil à Londres, créa la brigade néerlandaise en juin 1941. Elle fut baptisée Koninklijke Nederlandse Brigade Prinses Irene, Brigade Princesse Irène, du nom de Son Altesse Royale des Pays-Bas. Forte d’environ 1 200 hommes, elle était commandée par le Kolonel Albert de Ruyter van Steveninck. La brigade débarqua en Normandie le dimanche 6 août 1944 et fut rattachée à la 6th British Airborne Division. Le lundi 12 août, elle rejoignit le front près de Bréville, avec son QG près du château Saint-Côme. Le jeudi 17 août, l’opération Paddle, pagaie, débuta, la 6th British Airborne Division se mit en mouvement. Le jeudi 24 août, après avoir bivouaqué dans un verger pendant deux jours, la brigade passa sous le commandement de la 5th Parachute Brigade et se dirigea vers Pont-l’Évêque. L’objectif fut atteint dans la soirée, les Allemands s’étaient retirés après avoir avaient détruit les ponts, le génie se mit aussitôt à l’ouvrage pour rétablir le passage. Situation : allée du jeu de Paume, sur le mur © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Monument Pilot Officer William Rigby Monument à la mémoire du Pilot Officer William Edward Rigby, pilote de la Royal Air Force Volunteer Reserve. Il volait au sein du 129th Squadron Mysore, 133rd Wing de la 2nd Tactical Air Force. Il avait décollé le mercredi 14 juin 1944 de l’aérodrome de Coolham, dans le sud de l’Angleterre, pour la mission Ramrod 998. Au cours d’un engagement avec des chasseurs de la Luftwaffe, son appareil North American P-51 Mustang III fut abattu et s’écrasa sur la commune de Saint-Hymer, lieu-dit la Croix-Poulain. Le Pilot Officer William Rigby était âgé de vingt-et-un ans, il repose au cimetière communal de Saint-Hymer. Le 129th Squadron fut baptisé d’après la province du sud-ouest de l’Inde, Mysore, en reconnaissance de la contribution financière de l’Empire des Indes à l’effort de guerre. La maquette de l’avion a été réalisée par le Service Parcs et Jardins et les Services techniques de la ville de Pont-l’Évêque. Un panneau rappelle les caractéristiques techniques de l’avion. Situation : dans les jardins de la mairie © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque soldats alliés Plaque en souvenir des soldats alliés enfermés dans l’école de Pont-l’Évêque. Le mardi 6 juin 1944, l’école primaire de garçons fut réquisitionnée par les Allemands pour en faire un lieu de détention, la Maison d’arrêt de Pont-l’Évêque ne pouvant accueillir l’afflux de prisonniers alliés. De nombreux combattants de la 6th British Airborne Division y furent emprisonnés, ils y restaient quelques jours avant leur transfert. Un rapport de la Croix-Rouge, qui assurait le ravitaillement des prisonniers, fait état de 779 soldats américains, anglais et canadiens, internés à Pont-l’Évêque du 8 juin au 21 août. Dans la nuit du 8 au 9 juin, un parachutiste anglais, le Private Edward Ernest Sutton, de la 3rd Parachute Brigade, fut abattu par les Allemands sur le toit du bâtiment en tentant de s’évader. La plaque a été inaugurée le 25 août 2018 en présence de la fille du Lance Corporal A. Mavor, parachutiste de la 6th British Airborne Division qui fut capturé le Jour J et détenu dans l’école. Situation : sur la façade du n°18 rue Thouret © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Monument 80e anniversaire Monument commémorant le 80e anniversaire de la libération de Pont-l’Évêque. Pendant quatre années, Pont-l’Évêque subit le joug de l’Occupant. L’Hôtel de ville était situé sur l’actuelle place Foch, il abritait la Kommandantur. L’hôpital de la ville avait été réquisitionné par la Wehrmacht ; Résistants, juifs, politiques et anglophiles furent incarcérés dans la Maison d’arrêt, l’école primaire en devint une annexe à partir du Débarquement. Le mardi 6 juin 1944, le bombardement allié, qui visait routes, voies ferrées et ponts, causa une soixantaine de victimes dont dix-sept morts, un quartier fut particulièrement touché ; plus encore, la bataille pour la libération, du 22 au 24 août, entraina la destruction de 60% du bâti. L’artiste Yannick Robert a été choisi après un appel à projet. Posée sur une colonne de 4,5 mètres de haut, son œuvre s’intitule Liberté retrouvée, elle représente l’oiseau qui brise la chaine de l’oppression. La sculpture monumentale a été inaugurée le 28 juin 2024. Situation : allée du jeu de Paume, derrière le mur commémoratif © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

> Pont-l’Évêque – La Libération

Pont-l'Évêque, Calvados, Normandie, 14130, France

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