Saint-Gilles
(50 Manche) La Libération
La 30th Infantry Division ouvre la voie aux blindés La 30th US Infantry Division du Major General Leland Hobbs a subi des pertes, sous les « ratés » du bombardement préliminaire de l’opération Cobra. Néanmoins, l’attaque démarre en fin de matinée, ce mardi 25 juillet. La mission est d’ouvrir la route de Saint-Gilles et de couvrir l’aile gauche. Le 119th Infantry Regiment a pour objectif Hébécrevon. Les soldats de la 352. Infanterie-Division, retranchés sur la hauteur, bloquent toute progression. Le 2nd Battalion du 120th IR, mené par le Lieutenant Colonel Eads Hardaway, s’élance sur la route de Saint-Gilles. À l’approche du carrefour de la route Périers Saint-Lô, la troupe de tête se heurte à un roadblock, renforcé avec plusieurs Panzer. Le Colonel Hammond Birks envoie le 1st Battalion, appuyé par une section de chars légers du 743rd Tank Battalion, dans une manœuvre de contournement par le côté gauche de la route. Le 3rd Battalion est engagé à son tour sur la droite, une brèche dans la ligne de défense ennemie est réalisée jusqu’au château de La Roque. Au centre, le 2nd Battalion fait « sauter » le bouchon, trois Panzer sont détruits par les Sherman du 743rd TB ; à la tombée de la nuit, les Américains contrôlent le carrefour. Saint-Gilles n’est pas atteint, mais la ligne de résistance principale ennemie est percée ; le Major General Joseph Collins, chef du VII US Corps, a décidé dans l’après-midi de lancer les blindés le lendemain matin. Le General Dietrich von Choltitz, qui commande le LXXXIV Armeekorps, engage ses maigres réserves vers La Chapelle-en-Juger, épicentre des combats. Le mercredi 26 juillet, vers 9 heures, les GI’s du 120th IR ouvrent le passage au Combat Command A de la 2nd Armored Division, dirigé par le Brigadier General Maurice Rose. Les GI’s du 22nd IR sont grimpés sur les tanks. Le groupe principal suit la route, la progression est moins rapide pour les blindés qui cheminent par la campagne. Peu après le carrefour, un M4 est détruit par un antichar ; la résistance est sporadique jusqu’à environ un kilomètre de l’objectif, un nouveau roadblock stoppe la progression ; l’aviation intervient, l’obstacle est neutralisé par les blindés, cinq Panzer sont détruits. Le CCA fait son entrée dans Saint-Gilles en milieu d’après-midi ; situé à la limite du secteur du bombardement du 25 juillet, le village a subi de gros dommages. Sources : Breakout and Pursuit par Martin Blumenson, Fighting The Breakout par David C. Isby, After Action Report 119th IR July 1944, After Action Report 120th IR July 1944, Operational History Second Armored Division Operation Cobra © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
> Saint-Gilles – Monuments et vestiges
Belgique
Bonjour
Mes grands-parents maternels (avec ma mère) habitaient saint-gilles entre 1939 et 1945. Je vous remercie pour la traduction de ce compte-rendu des forces alliées. Si vous avez d’autres témoignages je suis intéressé, surtout sur l’exode. Ma mère me dit qu’elle est allé à Carnac.
Cordialement