Livaie – L’Orée d’Écouves
(61 Orne) La Libération
La forêt d’Écouves barre la route de la 2e DB Le 12 août 1944 au soir, alors qu’elle vient de libérer Alençon presque sans combats, la 2e division blindée du général Leclerc se trouve face à un obstacle majeur qui lui barre la route d’Argentan : la forêt d’Écouves. Les Français savent que les chars de la 9. Panzer-Division les attendent, camouflés sous les futaies. Le groupement tactique du colonel de Langlade reçoit l’ordre de prendre Carrouges, en contournant la forêt par l’ouest. Le 13 août, dès l’aube, le sous groupement Massu s’engage sur des petites routes. La Section de Reconnaissance et d’Observation du lieutenant André Soret avance en tête, suivie par le 2e escadron du 12e régiment de chasseurs d’Afrique. Après Saint-Nicolas-des-Bois, la colonne rejoint la départementale, qui traverse ensuite le petit village de Livaie. C’est le point de passage de nombreux Allemands en retraite, qui s’emparent de tous les moyens de transport disponibles, sous le harcèlement très actif de la chasse alliée. Le 3e peloton de l’adjudant chef Jean Titeux aborde Livaie ; les fantassins embarqués sautent des Sherman et pénètrent dans le bourg. Les Français détruisent plusieurs véhicules, après un bref engagement les Allemands abandonnent Livaie qui est libéré. © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
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