Caen
(14 Calvados) Monuments et vestiges
Monument 3rd British Infantry Division Monument à la mémoire des soldats de la 3rd British Infantry Division, qui combattirent pour la libération de Caen. Au soir du Jour J, le débarquement de la 3rd British Infantry Division sur Sword Beach, commandée par le Major General T. G. Rennie, était un succès. Pourtant l’un des objectifs principaux de la tête de pont alliée n’était pas atteint, la ville de Caen n’était pas conquise. La pointe britannique la plus avancée avait été arrêtée à moins d’une dizaine de kilomètres de la capitale normande. Le XXX British Corps allait rester bloqué devant la ville pendant plus d’un mois, se heurtant à un ennemi acharné et solidement retranché. Les premiers soldats britanniques pénétrèrent dans les faubourgs de Caen le dimanche 9 juillet 1944. Les trois triangles noirs symbolisent les trois brigades d’infanterie de la division : 8th, 9th et 185th Infantry Brigades. Trois stèles portent les noms et les emblèmes des régiments constituant les unités. Situation : avenue de la Libération, aux pieds des remparts du château © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Monument The British Royal Navy & Merchant Navy Monument dédié aux forces navales de la British Royal Navy et de la Merchant Navy, qui participèrent à l’opération Neptune. Volet amphibie de l’opération Overlord, Neptune mobilisa environ 4 300 navires et 2 600 embarcations d’assaut, avec à leur bord plus de 150 000 marins. La flotte de débarquement était divisée en deux forces, Western Task Force pour les plages américaines et Eastern Task Force pour les plages anglo-canadiennes. D’après l’historien britannique, Michael D. Hull, la Merchant Navy perdit plus d’hommes pendant toute la guerre que n’importe quelle autre branche de l’Armée britannique : 32 000 hommes périrent sur les 185 000 marins. Après le Débarquement, la Merchant Navy assura la continuité du soutien logistique aux armées alliées. La gravure sur les trois panneaux de verre bleu est l’œuvre de l’artiste anglais Frank Grenier. Situation : Mémorial de Caen, Jardin du Souvenir britannique © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle Royal Air Force Stèle en hommage aux aviateurs de la Royal Air Force, qui contribuèrent au succès du Débarquement. La 2nd Tactical Air Force fut constituée en 1943, elle était commandée par l’Air Chief Marshall Sir Arthur Coningham. Son rôle était l’appui tactique des troupes au sol, elle était composée de quatre groupes, dont trois furent engagés dans l’invasion. De nombreux aviateurs du Commonwealth, ainsi que de nations ayant poursuivi le combat comme la France, la Belgique… étaient intégrées dans les squadrons de la RAF. Depuis l’opération Argument ou Big Week, lancée en février 1944, l’aviation alliée avait établi sa suprématie sur l’espace aérien. Ce contrôle permit le succès du Débarquement de Normandie et également, dès les premiers jours, la construction d’aérodromes avancés. La puissance offensive du bombardement de la RAF était assurée par les quadrimoteurs du Bomber Command. Sur la stèle, on peut observer le badge de la Royal Air Force. Situation : Mémorial de Caen, Jardin du Souvenir britannique © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Plaque FFI Raymond Chatelain Plaque à la mémoire de Raymond Chatelain, sous-lieutenant FFI de la compagnie Scamaroni. Le mardi 18 juillet 1944, la ville de Caen était presque libérée par les Alliés ; les Canadiens s’apprêtaient à franchir l’Orne ; en face, les Allemands étaient retranchés dans les ruines du faubourg de Vaucelles. La compagnie Scamaroni des Forces Françaises de l’Intérieur, sous les ordres du commandant Léonard Gille, apporta son appui aux soldats Alliés. Les éclaireurs du Lieutenant Louis Bergeron, du Regina Rifle Regiment, tentèrent de franchir l’Orne sur les vestiges du pont de Vaucelles, amas de gravats et de rails tordus. Le sous-lieutenant Raymond Chatelain, âgé de vingt-trois ans, fut parmi ceux qui passèrent sous le feu des mitrailleuses ennemies. L’intrépidité du FFI lui couta la vie, il fut fauché sur le quai par une rafale. La plaque fut inaugurée en 1967. Situation : sur le pont de Vaucelles © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle du 9 juillet 1944 Stèle de la Libération de Caen par les Alliés. Le dimanche 9 juillet, à l’aube, les premiers soldats alliés pénétrèrent dans les faubourgs de Caen, Britanniques par le nord et Canadiens par l’ouest. Embusquées dans les ruines, les arrière-gardes ennemies harcelèrent les assaillants puis se replièrent au sud de l’Orne. Le contact fut établi entre les Libérateurs et les Forces Françaises de l’Intérieur. Devant le lycée Malherbe, les Résistants rencontrèrent le représentant du maire et le nouveau préfet. À 18 heures, place du lycée, devant la foule des réfugiés et des soldats alliés, le commandant Léonard Gille, chef de la compagnie Scamaroni des FFI, fit monter le drapeau tricolore à Croix de Lorraine, tandis qu’une vibrante Marseillaise était entonnée. Le reporter québécois Marcel Ouimet, présent ce jour-là, enregistra l’évènement pour Radio Canada. La stèle de marbre rend hommage à tous ceux qui périrent pour la libération de Caen, soldats, résistants et civils. Situation : place Monseigneur des Hameaux © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle canadienne du 9 juillet 1944 Stèle commémorant l’entrée des troupes canadiennes dans la ville de Caen le 9 juillet 1944. La 3rd Canadian Infantry Division débarqua en Normandie le 6 juin 1944, elle était commandée par le Major General Rodney Keller. À 8h30 le dimanche 9 juillet, le Brigadier Douglas Gordon Cunningham, chef de la 9th Canadian Infantry Brigade, lançait l’assaut final. L’infanterie bénéficiait du soutien d’un squadron de Sherman du Sherbrooke Fusilier Regiment, de la 2nd Canadian Armoured Brigade. Au soir, la ville était libérée, les Canadiens étaient entrés par l’ouest, les Britanniques par le nord, les FFI avaient apporté un appui utile. Après plus d’un mois de bataille, le prix de cette libération fut très lourd pour les soldats alliés : 3 500 canadiens et britanniques tués et blessés, mais aussi pour les Caennais : 3 000 victimes civiles. La stèle fut inaugurée le 9 juillet 1994, lors du 50e anniversaire. Situation : place de l’ancienne boucherie, carrefour de la rue de Bayeux © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders Stèle en hommage aux soldats canadiens des Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders, libérateurs de Caen. Le dimanche 9 juillet, les Alliés étaient aux portes de la ville. Le régiment des Stormont, Dundas & Glengarry Highlanders, commandé par le Lieutenant Colonel G.H. Christiansen, fut désigné pour l’avant garde. La colonne se mit en route en début de matinée, avec l’appui d’un squadron de Sherman. La progression fut lente, de nombreuses mines furent neutralisées par les chars Flail. Peu après 13 heures, la D Company s’engagea dans la rue de Bayeux, affrontant quelques éléments retardateurs SS ; les Canadiens atteignirent l’église Saint-Étienne, où ils furent submergés par la foule en liesse des réfugiés. La stèle fut inaugurée le 6 juin 1969, lors du 50e anniversaire, elle porte le badge et le cri de ralliement des SDG Highlanders : Up The Glen’s. Situation : ZI du Chemin vert, carrefour rue d’Authie et rue d’Isigny © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle canadienne opération Charnwood Stèle en souvenir de l’opération Charnwood et des Libérateurs canadiens. Le samedi 8 juillet 1944 débutait l’offensive Charnwood pour la prise de Caen. Le dimanche 9 juillet, à 9h35, le régiment des Stormont, Dundas & Glengarry Highlanders s’élança en avant garde. Après une brève opposition ennemie, Saint-Germain-la-Blanche-Herbe fut pris. Plusieurs Sherman Flail furent endommagés en ouvrant des couloirs dans le terrain miné. Les Canadiens empruntèrent la rue de l’église, à l’approche de la place du Planitre, un Sherman neutralisa un poste de mitrailleuse allemand ; à 11h25, la D Company du Lieutenant Johnny Dure abordait le quartier de la Maladrerie et passait devant la prison de Baulieu, les Canadiens étaient entrés dans Caen. En 2019, à l’occasion du 75e anniversaire, une série de six panneaux historiques, intitulée la Voie des Canadiens, fut installée ; à proximité de la stèle, le panneau n°3 retrace la libération du quartier de la Maladrerie. Situation : carrefour n°100 rue général Moulin © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Plaques soldats canadiens Deux plaques en l’honneur des soldats canadiens. La première est dédiée au Bombardier Everitt Ivan Hill, soldat du 2nd Anti-Tank Regiment du Royal Canadian Artillery. Il était âgé de vingt-trois ans et fut tué le mardi 18 juillet 1944 au cours de l’opération Atlantic ; il fut atteint mortellement à cet endroit, sur le boulevard Bertrand, par des tirs ennemis. Il repose au cimetière de Bretteville-sur-Laize Cintheaux, la plaque fut posée en juillet 2009. La seconde plaque rend hommage, de façon anonyme et symbolique, au premier soldat canadien tombé pour la libération de Caen. La date du dimanche 9 juillet 1944 fait référence à l’opération Charnwood. Les soldats des Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders furent les premiers qui entrèrent dans la ville ce jour-là, en fin de matinée, par le quartier de la Maladrerie. Situation : boulevard Bertrand, sur le mur du jardin de la Préfecture © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Plaque combattants canadiens de l’Ontario Plaque en hommage aux combattantes et combattants de la province de l’Ontario, qui servirent dans les Forces armées canadiennes pendant la bataille de Normandie. En juin 1940, le Parlement canadien vota une loi qui devait permettre de donner aux Forces armées les moyens d’affronter le conflit majeur qui s’engageait. L’Ontario était la province la plus peuplée et fournit la majorité des recrues, environ 40% des effectifs de la Royal Canadian Air Force, de la Royal Canadian Navy et de la Regular Army, furent originaires de la province. Environ 15 000 résidentes de l’Ontario s’engagèrent au sein des branches spécifiques des trois armes. De l’opération Neptune – Overlord, les Ontariens combattirent tout au long de la bataille de Normandie. La plaque fut posée en juin 1984, lors du 40e anniversaire, on peut observer les armoiries de la province de l’Ontario. Situation : dans le parc du château de Caen, sur le mur de l’église Saint-Georges © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle unités canadiennes Stèle en souvenir des unités canadiennes qui combattirent pour la libération de Caen. La 3rd Canadian Infantry Division était rattachée au 1st British Corps. L’opération Charnwood pour la prise de Caen débuta le samedi 8 juillet 1944. La 8th Canadian Infantry Brigade du Brigadier Kenneth Blackader s’empara de l’aérodrome de Carpiquet, tandis que la 9th Canadian Infantry Brigade du Brigadier Douglas Cunningham, avec les Sherman du 27th Armoured Regiment, prenait Buron et Authie, au prix de lourdes pertes. Le lendemain, les Canadiens entrèrent dans la ville et avancèrent jusqu’à l’Orne. Au cours de l’opération Atlantic, les 18 et 19 juillet, les soldats de la 2nd Canadian Infantry Division franchirent l’Orne et libérèrent les quartiers de Vaucelles et la gare. La stèle cite les noms de vingt-deux unités canadiennes qui participèrent aux combats. Situation : place de la gare, entre le n°44 et le n°54 rue d’Auge © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Plaque Captain George Reynolds Plaque à la mémoire du Captain George Gilbert Reynolds, officier canadien tué le 23 juillet 1944. Le mercredi 19 juillet, Caen était entièrement libérée, mais la ville était encore sous le feu de l’artillerie allemande, et des bombardements nocturnes de la Luftwaffe. Les unités du génie se mirent aussitôt à l’œuvre pour rétablir des passages. Le dimanche 23 juillet, le Captain George Gilbert Reynolds, commandant en second de la 23rd Field Company Royal Canadian Engineers, surveillait la construction d’un pont Bailey, lorsqu’il fut mortellement atteint par un éclat de projectile. Lorsque le pont fut achevé, ses hommes le baptisèrent Reynolds Bridge. Le Captain Reynolds était âgé de trente ans et repose au cimetière canadien de Reviers Bény-sur-Mer. La plaque a été posée à l’endroit même où fut édifié en 1944 le Reynolds Bridge ; elle a été inaugurée en juin 2019, à l’occasion du 75e anniversaire, en présence d’un vétéran de la 23rd Field Company RE Situation : à l’entrée du pont du tramway sur l’Orne ligne T2 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle Lieutenant Colonel Ian Harris Stèle à la mémoire du Lieutenant Colonel Ian Harris, officier irlandais du Royal Ulster Rifles. Le dimanche 9 juillet, à l’aube, les soldats du 2nd Battalion Royal Ulster Rifles, commandés par le Lieutenant Colonel Ian Harris, pénétrèrent dans les faubourgs nord de Caen. Deux platoons partirent en reconnaissance, suivis par le bataillon. Embusquées dans les ruines, les arrière-gardes ennemies harcelèrent les soldats du 2nd RUR, puis se replièrent au sud de l’Orne. Les Britanniques atteignirent le boulevard des Alliés où le contact fut établi avec les FFI. Le Lieutenant Colonel « Tommy » Harris fut très actif après la guerre dans le devoir de mémoire. Le buste de bronze est l’œuvre de la sculptrice anglaise Vivien Mallock, il a été inauguré en 2014, lors du 70e anniversaire, en présence de membres de la famille du Lieutenant Colonel Harris et de vétérans. Situation : Mémorial de Caen, Jardin du Souvenir britannique © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle Forces armées polonaises Stèle en hommage aux Forces armées polonaises qui combattirent pour la liberté. Après l’occupation de la Pologne, le Gouvernement en exil à Londres reconstitua une Force armée polonaise, qui participa activement à l’opération Overlord et à la bataille de Normandie. Le Jour J, cinq bâtiments de la Marine polonaise apportèrent leur soutien aux débarquement des troupes, dont le croiseur Orp Dragon, qui fut coulé le samedi 8 juillet 1944. Plusieurs squadrons des Polish Air Forces participèrent à la couverture aérienne pendant le Jour J, puis tout au long de la bataille de Normandie, dont le 131th Wing polonais basé sur l’aérodrome avancé B-10 de Plumetot. La contribution majeure de la Pologne, dans la campagne de Normandie, fut celle de la 1re division blindée polonaise. Commandée par le général Stanislaw Maczek, l’unité joua un rôle capital du 19 au 21 août dans la fermeture de la poche de Falaise à Mont-Ormel. Sur la stèle, on peut observer l’aigle blanc des armoiries de la Pologne. Situation : Mémorial de Caen, vallée du Mémorial © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Stèle général De Gaulle Stèle à la mémoire du général Charles De Gaulle, libérateur de la France. Pendant quatre années, depuis l’Appel du 18 juin 1940, le général Charles de Gaulle incarna la France combattante. Les Forces Françaises Libres combattaient sur mer, dans les airs et sur terre. Lors du Débarquement, les Alliés s’appuyèrent sur les formations de la Résistance intérieure, fédérés au sein des Forces Françaises de l’Intérieur. Le mercredi 14 juin 1944, le général de Gaulle traversa la Manche à bord du torpilleur des Forces Navales Françaises Libres La Combattante, et accosta sur Juno Beach. Accompagné des représentants du Gouvernement Provisoire de la République, il se rendit à Bayeux, où il fit son premier discours devant les Français libérés, rétablissant de fait la souveraineté de la Nation sur le sol français. Situation : place Gambetta © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Tombe de la victime inconnue Tombe en mémoire des victimes civiles, qui périrent pendant les combats pour la libération de la ville pendant l’été 1944. En 1964, l’église Saint-Georges fut convertie en mémorial des victimes civiles de la bataille de Caen, la dépouille d’une victime inconnue fut inhumée dans l’ancienne église. En 1979, le lieu fut transformé en salle d’exposition, le corps fut déplacé à l’extérieur, coté chevet de l’église. Cette tombe symbolise le lourd tribut payé par les populations civiles de Basse-Normandie : 13 900 victimes d’avril à septembre 1944, dont 2 000 à Caen. Sur la dalle sobre, on peut déchiffrer l’inscription : « Ici repose une victime inconnue de la bataille de Caen, 6 juin 19 juillet mille neuf cent quarante quatre ». Situation : dans le parc du château de Caen, derrière l’église Saint-Georges © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
Plaque Monseigneur des Hameaux Plaque dédiée à Monseigneur Léon Gourdier des Hameau, curé-doyen de l’abbatiale Saint-Étienne. Plusieurs centres d’accueil furent installés à Caen pendant la bataille, celui du lycée Malherbe était le plus important. Mitoyen, le centre d’accueil de l’abbatiale Saint-Étienne accueillit jusqu’à 1 400 réfugiés, qui trouvèrent un abri sous les voûtes gothiques ; le CA était géré par une équipe de la Défense Passive. Pendant plusieurs semaines, Monseigneur Léon Gourdier des Hameau, curé-doyen de Saint-Étienne, et son chanoine, partagèrent la vie quotidienne des réfugiés. Le dimanche 9 juillet 1944, jour de la Libération, une émouvante cérémonie de lever des couleurs eut lieu sur la place du lycée, face à l’abbatiale, Monseigneur des Hameaux y assista aux côtés de la population, des soldats alliés, des résistants des Forces Françaises de l’Intérieur et des officiels. Situation : dans l’église abbatiale Saint-Étienne © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation
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Caen, Calvados, Normandie, 14000, France
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