Giel-Courteilles

(61 Orne) La Libération

Giel Courteilles, monument lettrineCombats d’arrière-garde au fond de la poche En deux nuits, du 16 au 18 août 1944, la 7. Armee se replie à l’est de l’Orne. Le 17 août, les Allemands installent le poste de commandement avancé à Nécy. Le 18, la 10. SS-Panzer-Division Frundsberg, réduite au quart de sa force de combat en chars, poursuit son repli vers l’est. Elle traverse Habloville de nuit et doit se regrouper dans la région de Villedieu-lès-Bailleul, trois kilomètres au sud de Trun. Pour protéger le mouvement face au sud, le 10. SS-Flak-Abteilung positionne ses unités entre Commeaux et Pommainville. L’aviation alliée harcèle sans relâche les colonnes allemandes, causant de lourdes pertes, détruisant de nombreux véhicules qui ralentissent la progression sur des routes déjà surchargées. Les canons antiaériens allemands répliquent et abattent plusieurs appareils alliés. Le 19 août en début de journée, le LXXIV Infanterie Korps tient encore à l’ouest d’Habloville. La 11th British Armoured Division du Major General George Philip Bradley Robert pousse vers l’est, Habloville est libéré dans la matinée. Giel et Courteilles sont libérés en fin de journée par les blindés du 23rd Hussars Regiment. © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

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