Périers

(50 Manche) Monuments et vestiges

Périers, monument lettrineMonument « les Quatre braves » Monument commémorant la libération de Périers par les soldats de la 90th US Infantry Division. Le monument est né de l’initiative de l’association Normandy 44, 90e division US. Il représente trois soldats de la 90th Infantry Division et un tankiste du 712th Tank Battalion, tués pendant les combats dans le secteur de Périers : Private 1st Class Virgil Tangborn, brancardier tué à Amfreville le 14 juin 1944, Private 2nd Class Richard Richtman, fantassin tué à Périers le 26 juillet, Private 2nd Class Andrew Speese, fantassin tué au Plessis-Lastelle le 6 juillet, et le Sergeant Tulio Micaloni, chef de char dans le 712th TB, tué le 26 juillet. Ils reposent tous les quatre au cimetière de Colleville Saint-Laurent-sur-Mer. Les GI’s sont représentés à l’échelle humaine, de plus, le sculpteur Patrick Cottencin a travaillé d’après photographies, afin d’être fidèle aux visages des soldats. Le monument a été réalisé grâce à une souscription publique. Il a été inauguré le 4 juin 2000, avec la présence d’une importante délégation de vétérans américains et allemands. Un petit panneau retrace les circonstances du décès des « Quatre braves ». Situation : sur la place principale de la ville, en face de la mairie © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Espace Hamilton-Levauffre En juillet 1944, le Major Edward Hamilton était un jeune officier de vingt-sept ans, il commandait le 1st Battalion du 357th Infantry Regiment de la 90th US Infantry Division. Il participa aux combats pour la libération de Périers et fut blessé en septembre dans la Moselle. Après la guerre, il revint en Normandie au début des années soixante-dix où il fit la rencontre de Henri Levauffre. Ce dernier était âgé de treize ans en 1944 ; le 6 juin 1964, il rencontra le General Joseph Lawton Collins, qui était chef du VII US Corps en Normandie ; à partir de ce moment, les évènements s’enchainèrent et Henri Levauffre consacra sa vie, non seulement à perpétuer le souvenir des soldats de la 90th ID, mais aussi à la réconciliation des anciens combattants américains et allemands. Une amitié indéfectible se tissa entre les deux hommes ; en 1998, Henri Levauffre fonda l’association Normandy 44, 90e division US, dont ils portèrent ensemble le premier projet : le Mémorial « les Quatre braves ». Le Major Hamilton est décédé en 2006, une partie de ses cendres furent ramenées des États-Unis et placées sous le Mémorial ; le Prisiais est décédé en 2019. À l’occasion du 75e anniversaire, la ville décida de rendre hommage à cette amitié unique entre l’Américain et le Français, en nommant le lieu Espace Hamilton-Levauffre.  Situation : sur le mur du bâtiment à droite du monument « les Quatre braves » © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Monument et stèle 90th Infantry Division Monument et stèle à la mémoire des soldats de la 90th US Infantry Division, tombés dans ce secteur en juillet. Le mercredi 26 juillet, le 359th Infantry Regiment du Colonel Robert Bacon lança l’assaut sur « l’île » de la Sèves. Le secteur était tenu par un régiment de la 2.SS-Panzer-Division Das Reich. Dès que les GI’s du 2nd Battalion eurent dépassé les avant-postes ennemis, les Waffen SS contre-attaquèrent ; les combats durèrent jusqu’à la tombée de la nuit, avec de lourdes pertes des deux côtés, mais les Américains conservèrent leur tête de pont. Pendant la nuit, les Allemands se replièrent et, en fin d’après-midi, le 359th IR entra dans Périers en ruines. Un monument et une stèle, aux extrémités du chemin de l’Hôpital, rappellent les terribles combats qui se déroulèrent en ces lieux pendant la journée du 26 juillet 1944. Situation : à l’ouest de la ville, emprunter la D24 vers Saint-Jores, puis tourner à droite et prendre la D301 vers Saint-Germain-sur-Sèves, le monument est à cinquante mètres sur la gauche, pour atteindre la stèle, poursuivre jusqu’au premier carrefour et tourner à gauche, rouler deux-cent mètres © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument Benjamin Kitchens et Bert Espy Monument à la mémoire de deux pilotes américains : le 1st Lieutenant Benjamin F. Kitchens et le 1st Lieutenant Bert Espy Jr ; ils combattaient tous deux au sein du 508th Fighter Squadron, 404th Fighter Group de la 9th US Army Air Force. Le samedi 24 juin 1944, le Flight avait décollé de l’aérodrome de Winkton dans le sud de l’Angleterre, pour une mission dans le secteur d’Avranches. Au retour, les deux aviateurs attaquèrent des objectifs au sol près de Périers ; au moment du regroupement, le Republic P-47 Thunderbolt du Lieutenant Espy heurta par l’arrière celui du Lieutenant Kitchens, les deux avions s’écrasèrent, il n’y eut aucun survivant. Le 1st Lt Kitchens repose au cimetière américain de Saint-James dans la Manche, le corps du 1st  Lt Espy fut rapatrié après la guerre dans son Texas natal. À la suite de fouilles, le moteur du P-47 du Lt Espy fut extrait de l’argile, on peut le voir aujourd’hui au sommet du monument, posé sur un socle figurant une aile d’avion avec les marquages du Jour-J. Situation : dans le parc Tollemer en centre-ville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle Colonel William Mc Conahey Stèle dédiée au Colonel William H. Mc Conahey, officier chirurgien du service médical. Pendant les combats de fin juillet 1944, il opéra et soigna les soldats des deux camps dans un hôpital dans le secteur de Périers. Selon la stèle, il était affecté au 344th Field Artillery Battalion de la 90th US Infantry Division, mais en tant qu’officier chirurgien, il était probablement rattaché au 315th Medical Battalion, l’unité médicale de support de la 90th Infantry Division. Après la guerre, le Colonel Mc Conahey est revenu plusieurs fois en visite à Périers. La stèle fut inaugurée le 30 mai 2015 ; un cèdre bleu fut planté à proximité, grâce au don de Victor Rizzo, pilote d’observation pour l’artillerie, et grand ami de William Mc Conahey. Situation : dans le parc Tollemer en centre-ville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Fontaine de l’Amitié entre les peuples Cette fontaine symbolise le lien entre les peuples, en l’occurrence avec les habitants des cinq villes jumelées avec Périers, en Europe et aux États-Unis. L’idée des jets d’eau jaillissant d’un trou d’obus est née d’une esquisse de Didier Marie, un artisan local. Selon Gabriel Daube, maire de la ville, « le souvenir de la destruction est le cœur de cette création. Mais, nous voulions y associer le renouveau accompli par les générations suivantes au profit de la reconstruction et de la paix. Au cœur du trou d’obus, les jets d’eau sont la renaissance après le désastre de la guerre… ». Les bombardements alliés des 8 et 13 juin 1944 sur Périers causèrent la mort d’une centaine de civils, malgré le largage de messages d’avertissement. Situation : en centre-ville, place du général Leclerc © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

> Périers – La Libération

50190 Périers, France

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