Saint-Lô

(50 Manche) Monuments et vestiges

Saint-Lô, monument lettrineMonument Major Thomas Howie Monument à la mémoire du Major Thomas Dry Howie, officier américain tué en juillet 1944. Le lundi 17 juillet, les soldats de la 29th US Infantry Division étaient aux portes de Saint-Lô. Le Major Howie, officier des opérations S-3, avait pris le commandement le 13 juillet du 3rd Battalion du 116th Infantry Regiment. Dans la brume matinale, il s’infiltra avec ses hommes à travers les points d’appui des parachutistes allemands ; à 6 heures, il avait rejoint le « bataillon perdu » du Major Sidney Bingham. Alors qu’il préparait l’entrée dans la ville avec ses chefs d’unités, les Allemands déclenchèrent un violent barrage de mortiers, le Major Howie fut touché mortellement dans le dos par un éclat d’obus, il décéda en quelques minutes dans les bras de son adjoint, le Captain William Puntenney. Il était âgé de trente-six ans, il repose au cimetière américain de Colleville Saint-Laurent sur Mer. Le buste du Major Howie est identique à celui que l’on peut voir à l’Académie militaire de Stauton en Virginie aux États-Unis, où il enseigna. Il fut d’abord placé devant l’église Sainte-Croix en 1948, puis fut transféré au carrefour actuel, où le monument fut inauguré en 1969 ; l’œuvre a été créée par l’artiste saint-lois Robert Mauduit, dit Witt. Situation : dans le centre-ville, au carrefour de la D974 et de la D900 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque Major Thomas Howie Plaque dédiée au Major Thomas Dry Howie, officier américain tué en juillet 1944. Le mardi 18 juillet, à 18 heures, la Task Force C du Major General Norman Cota entra dans Saint-Lô, occupant les points stratégiques. Le Major General Charles Gerhardt put enfin informer son chef de corps que la ville était prise ; symboliquement, il souhaita honorer un soldat et choisit le Major Howie. Son corps, recouvert d’un linceul, fut transporté en jeep à Saint-Lô dans la soirée. Le lendemain matin, la dépouille fut drapée dans la bannière étoilée, et déposée provisoirement sur l’amoncellement des ruines d’un mur de l’église Sainte-Croix ; pendant la journée, soldats et civils défilèrent et déposèrent des fleurs. La presse se fit l’écho de l’évènement et raconta l’histoire de celui qui devint pour toujours le « Major de Saint-Lô ». En juillet 2019, lors du 75e anniversaire, la ville de Saint-Lô accueillit trente-trois descendants de la famille du Major Howie, qui assistèrent aux cérémonies de la libération de la ville. Situation : sur la façade de l’église Sainte-Croix dans le centre-ville © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque 29th US Infantry Division Plaque en hommage aux libérateurs de la 29th US Infantry Division. Au matin du mardi 18 juillet, le Major General Charles Gerhardt décida de lancer l’ultime assaut sur Saint-Lô, il confia la mission à son adjoint, le Major General Norman Cota. Ce dernier prit le commandement d’une Task Force, articulée autour de la 29th reconnaissance Troop, renforcée par cinq Sherman du 747th Tank Battalion et douze chars M10 du 821st tank Destroyer Battalion. La Task Force C se mit en route à 15 heures, suivant la route d’Isigny-sur-Mer qui plongeait vers Saint-Lô ; elle fut rejointe à l’entrée de la ville par le 1st Battalion du 115th Infantry Regiment ; au Moulin Bérot, les tirs de mortiers s’intensifièrent, à 18 heures les Américains entrèrent dans la ville en longeant le cimetière, puis tournèrent à gauche jusqu’à la rue de Bayeux ; les blindés contournèrent les amoncellements de gravats et verrouillèrent les points stratégiques. La plaque a été inaugurée le 4 juin 1994, lors du 50e anniversaire, c’est l’étape 2 de l’itinéraire de la Libération. Situation : rue du général Gerhardt, sur le mur à gauche de l’entrée du cimetière © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque 35th US Infantry Division Plaque en l’honneur des soldats de la 35th US Infantry Division, tombés pour la libération de Saint-Lô en juillet 1944. L’offensive générale du XIX US Corps sur Saint-Lô débuta le mardi 11 juillet, la 29th US ID du Major General Charles Gerhardt avançait sur l’aile gauche, la 35th US Infantry Division du Major General Paul Baade sur l’aile droite. Les Américains se heurtèrent à des positions ennemies solides, comme le point fort du Carillon, la progression fut lente et coûteuse. La percée décisive fut réalisée le dimanche 16 juillet, une Task Force du 134th Infantry Regiment, commandée par le Lieutenant Colonel Alfred Thomsen, s’empara de la cote 122, une colline stratégique qui dominait le nord de Saint-Lô. Leur front menacé de rupture, les Allemands effectuèrent un repli général. Pendant la nuit du 17 au 18 juillet, le 137th IR atteignit le coude de la Vire, le 3rd Battalion du Lieutenant Colonel Thomsen entra dans Saint-Georges-Montcocq, à deux kilomètres de Saint-Lô. La 29th Infantry Division se prépara à entrer dans la ville. Situation : au carrefour de la D974 et de la D999, route de Cherbourg, au pied des remparts © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Mausolée famille Blanchet PC américain Mausolée de la famille Blanchet qui servit de poste de commandement américain provisoire. Lorsque la Task Force C du Major General Norman Cota entra dans Saint-Lô, les Allemands se replièrent précipitamment devant la puissance de feu des assaillants. Les Américains atteignirent le carrefour de la Bascule et s’installèrent en défensive, dans l’attente d’une contre-attaque ennemie. Le Major Glover Johns Jr. commandant du 1st Battalion du 115th Infantry Regiment installa son PC dans un café au carrefour. Peu après, le chef d’état-major surgit, et sur ordre du Major General Gerhardt accrocha un drapeau de la Blue and Grey sur un mur du café, quelques GI’s posèrent pour le cameraman ; quelques minutes plus tard, les obus de 88 mm commencèrent à éclater ; le Major Johns Jr. transporta promptement son PC provisoire dans le cimetière et choisit un solide petit bâtiment de pierres : le mausolée de la famille Blanchet, le tombeau de la crypte fut transformé en table des cartes et un central téléphonique y fut installé. L’endroit constitue l’étape 3 de l’itinéraire de la Libération. Situation : dans le cimetière de la ville, sur la droite en entrant © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Stèle 1st Lieutenant Robert Harding Stèle à la mémoire du 1st Lieutenant Robert Joseph Harding, officier américain tué en août 1944. Il débarqua sur Omaha Beach le 6 juin 1944, au sein de la D Company 1st Battalion du 115th Infantry Regiment de la 29th US Infantry Division. Au début du mois d’août, les Américains tentaient de prendre Vire, un important nœud de communication. Le 1st Lieutenant Harding commandait un platoon de mitrailleuses, il fut gravement blessé par un éclat d’obus le samedi 5 août ; il décéda le lendemain des suites de ses blessures, dans le village de Saint-Martin de Tallevende. Il était âgé de trente-trois ans, il repose aux États-Unis, au Pinelaw National Cemetery de Long Island dans l’État de New-York. Son fils ainé, Robert J. Harding Jr., était âgé de six ans quand son père fut tué en Normandie ; plus tard, il se consacra aux Beaux-arts, il réalisa cette sculpture de bronze à la mémoire de son père, elle fut dévoilée en juin 2000. Situation : près du mémorial de la Madeleine © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Monument victimes civiles du 6 juin 1944 Monument en hommage aux victimes des bombardements de juin 1944. À 5 heures du matin, le mardi 6 juin, un bruit d’orage et des lueurs venant de la côte réveillèrent les habitants. Vers 10h30, la centrale électrique d’Agneaux fut détruite par les bombes, puis vers 16h30, ce fut au tour de la gare de subir le mitraillage des chasseurs américains ; l’évacuation des Saint-Lois vers les campagnes s’accéléra. Vers 20 heures, ce fut le premier bombardement sur la ville, suivi d’un second vers minuit, puis d’un troisième dans la nuit du 6 au 7 juin. Les services de la défense passive furent débordés, les Allemands ayant réquisitionné les deux motopompes municipales quelques jours avant, les moyens de lutte contre les incendies étaient dérisoires. Saint-Lô fut encore bombardée plusieurs fois pendant le mois de juin, plusieurs centaines d’habitants périrent, disparus, ensevelis sous les décombres. En juin 1948, le Président Vincent Auriol décerna la Croix de guerre et la Légion d’honneur à la « capitale des ruines », détruite à 80% ; ces décorations sont visibles sur le monument qui fut inauguré en 1969, lors du 25e anniversaire. Situation : au pied des remparts, rond-point du 6 juin 1944 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Mémorial victimes du nazisme et des bombardements de juin 1944 Vestige de la prison de Saint-Lô, érigé en mémorial des victimes du nazisme et des bombardements de juin 1944. Vers 1h15, dans la nuit du 6 au 7 juin, plusieurs projectiles tombèrent sur la prison. Les Allemands y détenaient environ cent-cinquante personnes, dont la moitié arrêtés pour faits de résistance envers l’Occupant. Alphonse Lange, inspecteur de police et membre d’un réseau de résistance, fut arrêté et incarcéré le vendredi 17 mars 1944 à la prison de Saint-Lô ; il fit partie des quelques rares survivants du bombardement allié, il raconta plus tard que sur les seize détenus de la cellule n°5, quatre seulement échappèrent à la mort. Lors de la reconstruction, la porte d’entrée de la prison fut conservée comme mémorial. Plusieurs plaques commémorent les victimes civiles, les Résistants et les internés ensevelis sous les ruines, quatre-cent-onze noms sont ainsi gravés dans le marbre. C’est l’étape 7 de l’itinéraire de la Libération. Situation : place du général de Gaulle © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

Plaque abri souterrain Plaque commémorative de l’abri souterrain de juin 1944. En mars 1943, l’entreprise allemande Tunnel und Tiefbau entreprit de creuser dans la roche, à l’aplomb du jardin public, un souterrain pour abriter un hôpital militaire. Une équipe de dix-huit personnes, dont dix ouvriers requis par le STO – Service du Travail Obligatoire, travaillèrent sur le chantier. En juin 1944, les travaux étaient presque achevés mais les Occupants n’eurent pas le temps d’aboutir le projet. Dans la matinée du mardi 6 juin, le commandant allemand de la place autorisa les malades et le personnel de l’hôpital hospice à se réfugier dans les souterrains. Dès les premiers bombardements, les habitants affluèrent nombreux, environ sept-cent personnes vinrent s’y réfugier. Les conditions devinrent de plus en plus précaires, les abris furent évacués le vendredi 9 juin. Une plaque indique que des centaines de personnes trouvèrent refuge dans cet abri pendant les bombardements de la ville, du 6 au 9 juin 1944. Situation : au pied des remparts, rond-point du 6 juin 1944 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation

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Saint-Lô, Manche, Normandie, 50000, France

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Saint-Lô, Manche, Normandie, France métropolitaine, 50000, France

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