Arromanches-les-Bains

(14 Calvados) Monuments et vestiges

Arromanche-les-Bains, monument lettrineStèle général Michel Fourquet Stèle en hommage au général Michel Fourquet, pilote des Forces Aériennes Françaises Libres. Michel Fourquet fut chef d’escadrille pendant la campagne de France de 1939-1940. Après la défaite il s’engagea dans la Résistance, fin 1942 il s’embarqua pour l’Angleterre avec quelques camarades. En décembre 1943, il prit le commandement du groupe de bombardement Lorraine, des Forces Aériennes Françaises Libres. Michel Fourquet effectua soixante-et-onze missions jusqu’à la fin de la guerre. Il fut nommé Compagnon de la Libération par décret du 12 juin 1945. Au sommet de la stèle, figure l’insigne des FAFL, qui a été dessiné par Jacques Drabier, pilote des FAFL et élève de l’école des Beaux-arts. Situation : sur l’esplanade près de la plateforme d’observation, à proximité d’Arromanches 360 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle Groupe Lorraine FAFL Stèle à la mémoire du groupe de bombardement Lorraine, des Forces Aériennes Françaises Libres, et Squadron 342 de la Royal Air Force. Les FAFL furent créées dès le 1er juillet 1940 par le général de Gaulle. Le groupe volait à bord d’appareils bimoteurs Douglas Boston de fabrication américaine. Le groupe Lorraine effectua sa première mission le samedi 12 juin 1943 sur Rouen. Le Jour J, il fut chargé de lâcher un vaste écran fumigène pour protéger la flotte de débarquement, puis il effectua de nombreux vols de combat pendant la bataille de Normandie. Sur la stèle, figurent les grandes campagnes des FAFL au cours de la Seconde Guerre mondiale. En bas, on peut lire les noms des trois membres d’équipage d’un bombardier, qui disparut en mer au large de Barfleur le 6 juin 1944. Situation : sur le parking en face de la poste © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Stèle General Sir Alexander Stanier Stèle à la mémoire du General Sir Alexander Beville Stanier, libérateur d’Arromanches. Le Brigadier Stanier prit le commandement de la 231st Infantry Brigade en février 1944. Le Jour J, l’unité débarqua sur Gold Beach ; les Britanniques subirent de lourdes pertes avant de neutraliser les fortifications d’Asnelles. La brigade se dirigea ensuite vers Arromanches. Sur le plateau, les marins de la base radar de la Kriegsmarine opposèrent une faible résistance. Les canons de la flotte bombardèrent les défenses du port, les deux positions des versants ouest et est tombèrent en fin de soirée, Arromanches fut libéré avant la nuit. L’emblème de la brigade était la Croix de Malte, en référence à l’affectation précédente de la brigade sur l’ile de Malte. Sir Alexander Stanier avait des liens étroits avec la famille Royale d’Angleterre, il prit sa retraite de l’Armée en 1948 ; il est décédé en 1995, la stèle fut inaugurée la même année. Situation : près du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument The Royal Engineers Monument en hommage au corps du Royal Engineers. Sous la supervision du General Dwight Eisenhower, le Combined Chiefs of Staff, état-major composé d’officiers anglais et américains, prépara l’invasion de l’Europe. Le Major General H.B. Hughes coordonna toutes les opérations du génie entre les anglo-américains. Au sein de l’état-major du 21st Army Group qui allait débarquer en Normandie, le Major General J.D. Inglis devint le Chief Engineer. Le Royal Engineers fut chargé, notamment, de l’analyse géologique des plages et des côtes, de la fabrication des ports artificiels et de tous les engins et matériels nécessaires à l’assaut du Mur de l’Atlantique. Le Jour J, les unités du génie débarquèrent en premières vagues pour détruire les obstacles des plages. Après le succès du Débarquement, le Royal Engineers construisit des ponts et des aérodromes, démina les routes… En douze mois de campagne, près de 6 500 soldats du Royal Engineers furent tués sur le théâtre d’opérations du nord de l’Europe. Situation : sur l’esplanade près de la plateforme d’observation, à proximité d’Arromanches 360 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque The Royal Logistic Corps Plaque en hommage au Royal Logistic Corps, qui regroupait les unités supports de l’Armée britannique. Toutes ces unités, théoriquement non combattantes, furent indispensables pendant la préparation de l’opération Overlord, puis pendant toute la campagne du nord de l’Europe. Le Royal Army Service Corps était chargé du ravitaillement des unités en vivres, carburant et matériels divers ; le Army Catering Corps était rattaché au RASC, il formait et mettait en place les cuisiniers dans les cuisines de campagne et les mess. Le Royal Army Ordnance Corps assurait la fourniture des armes, des munitions, des véhicules, de l’habillement. Les équipes de travailleurs du Royal Army Pioneer Corps venaient renforcer les autres corps. Le Postal and Courier Service était rattaché au corps du Royal Engineers. La plaque a été posée en 1994 pour le 50e Anniversaire. Situation : près du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque The British Royal Navy Plaque en mémoire des marins de la British Royal Navy. Neptune, volet amphibie de l’opération Overlord, mobilisa environ 4 300 navires et 2 600 embarcations d’assaut, avec à leur bord plus de 150 000 marins. La flotte de débarquement était divisée en deux forces, Western Task Force pour les plages américaines et Eastern Task Force pour les plages anglo-canadiennes. Chaque flotte comportait, pour chaque plage, une Assault Force avec plusieurs escadres de soutien : Escort Group, Minesweeper Group, Support Craft Group, Bombardment Group, Sea Rescue Group… Du Landing Craft Assault de dix tonnes au Landing Ship Tank de plus de 4 000 tonnes, la diversité des navires et embarcations était grande. À partir de décembre 1943, de nombreuses manœuvres interarmes eurent lieu sur les côtes britanniques en préparation de Neptune. La plaque rend hommage à tous les marins, qui transportèrent et débarquèrent les troupes d’assaut sur les plages de Normandie. Situation : près du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque The Merchant Navy Plaque en mémoire des marins de la Merchant Navy. D’après l’historien britannique, Michael D. Hull, la Merchant Navy perdit plus d’hommes pendant toute la guerre que n’importe quelle autre branche de l’Armée britannique : 32 000 hommes périrent sur les 185 000 de la Merchant Navy. La dépendance des Iles britanniques, pour leur approvisionnement, rendit crucial le rôle de la Merchant Navy lorsqu’Hitler tenta le blocus avec ses U-Boats. Pendant l’année 1942, 1 664 bateaux furent coulés par les Allemands. Le tournant de la bataille survint en mai 1943, lorsque la puissance industrielle et technologique des États-Unis atteignit son plein rendement. Après le succès du Débarquement, la Merchant Navy assura la continuité du soutien logistique aux armées alliées sur le continent, jusqu’à la victoire finale. La plaque fut dévoilée le 6 juin 2003, en présence du petit-fils de Sir Winston Churchill et de Donald Hunter, vétéran de la Merchant Navy, dont on peut lire une exergue sur la plaque. Situation : près du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque RAF Beach Squadrons Plaque en mémoire des Beach Squadrons de la Royal Air Force. Les Beach Groups étaient des unités indépendantes de 4 à 5 000 hommes, affectées sur les plages anglo-canadiennes. Ces unités débarquèrent derrière les vagues d’assaut ; avec leurs unités supports, elles avaient la charge de la gestion des plages. Les Beach Groups comportaient également des éléments de la Royal Navy et de la Royal Air Force. Les missions principales des RAF Beach Squadrons étaient d’apporter un appui aux personnels de la 2nd Tactical Air Force qui débarquaient, et de réceptionner les matériels et équipements spécifiques. Le projet mémoriel a été porté par David Teacher, un vétéran du No.2 RAF Beach Squadron, et Mike Fenton, dont le père, John Hughes Fenton, servit dans le No.4 RAF Beach Squadron. La plaque a été dévoilée le 6 juin 2011. Situation : près du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument Mulberry B Monument en souvenir du Mulberry B ou Port Winston. Dans les premières semaines du Débarquement, les Forces alliées ne disposeraient pas d’un grand port, il était vital d’apporter les milliers de tonnes de ravitaillement, de véhicules et de matériels indispensables aux troupes. Winston Churchill lança l’idée du projet Mulberry : construire deux ports préfabriqués, un côté américain, un côté anglais, transporter les éléments à travers la Manche et les assembler devants les plages. Le Mulberry B commença à fonctionner à partir du samedi 17 juin. Jusqu’à la fin d’octobre, Port Winston permit de débarquer 25% des ravitaillements, 20% du personnel et 15% des véhicules. Le monument fut inauguré le 6 juin 2000 par la fille de Winston Churchill ; il est composé d’une stèle principale et de deux stèles latérales, où l’on peut lire les noms des membres de l’État-major du projet Mulberry. Situation : près du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Monument Major Allan Becket Monument en hommage au Major Allan Beckett, ingénieur civil du port artificiel Mulberry. Lorsque qu’en mai 1942, son supérieur lui transmis la note de Winston Churchill, l’ingénieur civil Allan Beckett releva le défi, il avait pour mission d’élaborer une jetée flottante, indépendante des marées. Dès l’automne, trois prototypes furent testés en Écosse ; une sévère tempête en mis deux hors d’usage, celui d’Allan Beckett était intact, il reçut aussitôt une commande de seize kilomètres de jetées Whale. Lorsque le Mulberry B fut achevé, les chaussées flottantes, amarrées par des ancres spéciales au fond marin, reliaient les pontons de déchargement aux plages. Le monument fut inauguré le 8 juin 2009, à l’occasion du 65e Anniversaire. Le socle de pierre, où figure un portrait en bronze du Major Beckett, supporte une reproduction à taille réelle de l’ancre qu’il conçu. Situation : près du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

D-Day 75 Garden Jardin mémorial en hommage aux vétérans de la bataille de Normandie. À l’entrée du jardin D-Day 75, deux hommes, qui n’en font qu’un, se font face. Bill Pendell fut choisi pour représenter symboliquement l’ensemble des vétérans ; décoré de la Military Medal, il combattit au sein de la 11th British Armoured Division, il est décédé en 2018 à l’âge de quatre-vingt-dix-sept ans. Sa statue de grès fait face à son double de métal, il était âgé de vingt-deux ans lorsqu’il débarqua en Normandie, soixante-quinze ans plus tôt. Autour, une escouade de soldats britanniques s’élance à travers les vagues et les obstacles pour atteindre la plage ; en saison, l’ensemble est fleuri d’un massif d’œillets marins roses et blancs. Le design du D-Day 75 Garden a été réalisé par le cabinet John Everiss Design, il a été inauguré le 6 juin 2019, lors du 75e anniversaire. Situation : sur l’esplanade près de la plateforme d’observation, à proximité d’Arromanches 360 © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Vestiges de Port Winston Après plus de sept décennies, que reste-t-il du Mulberry B ? Le meilleur point de vue reste la plateforme d’observation installée sur le plateau dominant la falaise, entre Arromanches-les-Bains et Saint-Côme-de-Fresné ; c’était l’ancien emplacement de la base radar de la Kriegsmarine en 1944. Mulberry B avait demandé huit mois de travail à 20 000 ouvriers, qui avaient coulé 300 000 tonnes de béton et assemblé 110 000 tonnes d’acier. À l’initiative de l’association Arromanches 93, une étude, réalisée en juin 1993 par le génie maritime britannique des Royal Engineers, avait conclu que quatorze caissons Phoenix – sur 146 – avaient une structure intacte à 100%. À droite du musée, on peut observer un élément Whale des jetées du port artificiel ; cette passerelle était auparavant installée dans la Meuse, où elle remplaça un pont détruit, de 1948 à 2004. Situation : en face du Musée du Débarquement, sur la plage © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Plaque de l’appel du 18 juin 1940 Plaque de l’appel du général de Gaulle le 18 juin 1940. Quelques jours avant l’armistice du 22 juin 1940, le général de Gaulle lança sur les ondes de la BBC, avec le soutien du Premier Ministre Winston Churchill, un appel à poursuivre le combat. L’audience de ce premier appel, le mardi 18 juin 1940, fut faible parmi les Français, mais il fut suivi de beaucoup d’autres, la France Libre poursuivait le combat. L’enregistrement du premier appel n’avait pas été conservé par la BBC, il n’en subsiste qu’une trace manuscrite. Le texte que l’on peut lire sur les plaques et stèles, qui parsèment de nombreuses villes de France, est un extrait. Situation : en face du musée du Débarquement, place du 6 juin 1944 (ancienne rue du 18 juin 1940) © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Char Sherman M4 Berry-au-Bac Le Sherman M4 Berry-au-Bac appartenait au 4e escadron, du 12e régiment de cuirassiers de la 2e division blindée française. Le 4e escadron était commandé par le capitaine Ernest Gaudet. Berry-au-Bac est le nom d’une commune de l’Aisne, où se déroula la première offensive blindée française en 1917. Le Sherman éponyme débarqua avec la 2e DB le mercredi 2 août 1944 sur la plage d’Utah Beach ; son équipage participa à tous les combats : bataille de Normandie, libération de Paris… jusqu’en Allemagne. Une plaque avec les noms des cinq membres d’équipage est fixée sur le char. Le Berry-au-Bac fut installé à Arromanches à l’initiative du fils du général Philippe Leclerc de Hauteclocque. Situation : emprunter la rue de la batterie qui monte sur la droite du Musée, le char est placé sur le toit d’un blockhaus du Mur de l’Atlantique © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Half-track américain M3 Ce blindé semi-chenillé de transport de troupe, Half-track Personnel Carrier M3, fut une grande réussite, il alliait vitesse et robustesse. Il pesait 9,3 t pour une vitesse maximum sur route de 64 km/h. Il fut construit à plus de 41 000 exemplaires pendant la guerre et équipa toutes les armées alliées. Il fut décliné en de nombreuses versions adaptées aux différentes armes : génie, artillerie… Son équipage était de trois hommes, il pouvait transporter dix soldats à l’arrière ; une plaque a été soudé au-dessus pour la présentation au public.  Situation : près du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Canon allemand Flak 18 Le canon antiaérien de 8,8 cm Flugzeugabwehrkanone 18 fut conçu par les usines Krupp, il entra en production à partir de 1934. Son poids en ordre de tir était de près de cinq tonnes, il pouvait toucher une cible à 9 900 mètres d’altitude à une cadence de tir de quinze à vingt coups par minutes. Ces performances furent améliorées avec les Flak 36 et 37 : un tube de canon en plusieurs parties, un nouvel attelage, un nouveau système de télémétrie… Ce canon fut une réussite en raison de sa polyvalence, il pouvait également tirer sur des objectifs indirects et en tir direct sur des cibles terrestres, ce qui en fit une arme redoutée des chars alliés pendant la bataille de Normandie. Situation : place du 6 juin 1944, en face du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Canon Bofors 40 mm Le canon Bofors de 40 mm était une pièce d’artillerie légère antiaérienne. À l’origine, il fut fabriqué par la firme AB Bofors pour la marine suédoise, à partir de 1930. Les grandes qualités de cette arme firent que de nombreux pays négocièrent la licence de fabrication. Avec la guerre qui menaçait, la France et le Royaume-Uni s’équipèrent en urgence de cet excellent canon. Pour un poids en batterie d’environ 2,4 tonnes, il pouvait toucher une cible à 7 200 mètres d’altitude avec une cadence de cent-vingt coups par minute. Cet exemplaire a été offert au Musée du Débarquement en 1983 par Jacques Lemonchois, fondateur du Musée des épaves sous-marines de Commes Port-en-Bessin. Il a été restauré par René Conin. Situation : place du 6 juin 1944, en face du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

Canon de campagne 25 Pounder Le canon Ordnance QF de 25 Pounder fut la pièce d’artillerie standard, qui équipa les régiments d’artillerie de campagne britanniques. Ce canon fut bien accueilli par les soldats de la 8th British Army en Afrique du Nord, où il fut utilisé massivement comme arme antichar lors de la bataille d’El-Alamein. Le développement d’une munition perforante et l’ajout d’un frein de bouche en firent un canon polyvalent. La pièce pesait 1,8 tonnes, elle avait une portée de douze kilomètres pour une cadence de tir de cinq coups par minutes. Situation : place du 6 juin 1944, en face du Musée du Débarquement © Textes et photos : reproduction interdite sans autorisation 

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